L’autophobie : 6 clés efficaces pour surmonter la peur de la solitude 

L’autophobie est un syndrome de plus en plus répandu et qui peut handicaper de nombreuses personnes. Craignez-vous avec angoisse de vous retrouver seul ? Avez-vous peur de vous confronter à vous-même ? Si oui, vous souffrez peut-être de ce syndrome. Les périodes de confinement ont contraint beaucoup de personnes à l’isolement, se trouvant démunies face à la peur de la solitude. Notre société ultra connectée ne prépare pas les jeunes générations à une vraie connexion avec soi-même. Et pourtant, être seul s’avère nécessaire pour mieux se connaître, s’épanouir et avoir des relations de qualité avec autrui. Dans cet article, je vous explique tout et je vous partage 6 clés pour vaincre l’autophobie. Et ça commence maintenant !

L’autophobie, qu’est-ce que c’est ? 

autophobie

L’autophobie désigne la peur irrationnelle de se retrouver seul. Étymologiquement, l’autophobie provient du grec ancien :”auto” soi-même et de “phóbos” phobie. Littéralement, c’est la peur de soi-même. Ou plutôt la peur de se retrouver seul avec soi-même. 

Une personne autophobe se retrouve dans le besoin constant d’être accompagnée pour faire face à son angoisse de la solitude. D’ailleurs, elle peut s’entourer de personnes qu’elle n’apprécie pas ou que très peu, dans l’unique but d’éviter d’être seule.  

Cette angoisse, de se confronter à soi-même est donc pathologique et peut impacter lourdement les personnes atteintes de ce trouble dans leur vie privée et professionnelle. Souffrant d’un manque d’estime de soi, une personne autophobe peut traverser des épisodes dépressifs, être dépendante affectivement et vivre sa vie à travers les autres.  

Quelles sont les causes de l’autophobie ?

La blessure d’abandon 

L’autophobie prend souvent naissance avec une blessure d’abandon survenue dans l’enfance au sein de la cellule familiale. L’enfant s’est senti rejeté et dévalorisé lors de situations récurrentes ou lors d’un événement bien précis : 

  • absence de marques d’affection et d’amour ;
  • manque de considération par ses parents ;
  • affirmations négatives répétitives ;
  • des parents qui perdent leur enfant dans un supermarché ou qui l’oublient à l’école.

La personne autophobe va passer sa vie à se dévaloriser, ne s’estimant pas digne d’amour et d’intérêt. Manquant cruellement d’estime de soi et d’amour de soi, elle développe la phobie de se retrouver seule avec elle-même. 

Les smartphones et les réseaux sociaux

L’irruption des réseaux sociaux dans nos vies a largement favorisé l’autophobie. En ne voyant défiler sous nos yeux que des vies parfaites avec des gens parfaits, les personnes les plus fragiles se dévalorisent vite. Elles ont tendance à courir après les “likes” et la validation d’autrui sans jamais se satisfaire de leurs propres ressentis. 

De plus, avoir constamment un smartphone sur soi permet d’être connecté au monde en continu. Cela ne favorise pas les temps de solitude. Pire, les jeunes générations ne savent pas ce qu’est la solitude étant connectées aux autres en permanence.  

Quels sont les comportements et les symptômes de l’autophobie ? 

Émotions et symptômes 

L’autophobie impacte également la santé mentale et physique. La personne autophobe ressent une peur viscérale et irrationnelle à l’idée de se retrouver seule dans l’instant présent ou dans un futur proche. Elle craint de courir un danger mortel si personne n’est présent pour l’aider. Elle commence d’abord par ressentir des émotions et des pensées négatives telles que : 

  • la colère ;
  • l’anxiété ;
  • la tristesse ;
  • la culpabilité ; 
  • la honte.

Ensuite, apparaissent plusieurs symptômes plus physiologiques : 

  • sueurs ;
  • malaises ;
  • palpitations cardiaques ;
  • vertiges ;
  • nausées ;
  • troubles du sommeil ;
  • attaques de panique ;
  • pertes de connaissance, etc.

Comportements et impact psychologique 

La personne atteinte de ce trouble va constamment être en dans le besoin de reconnaissance et va ressentir une perte de motivation. Elle va courir après l’approbation d’autrui par crainte de se retrouver seule. Elle peut même vivre dans le déni de soi pour plaire aux autres et faire des choses qui ne lui conviennent pas. La personne autophobe est une cible potentielle pour les pervers narcissiques et peut souvent se fourvoyer dans des relations toxiques

Cette phobie d’être seule peut vous empêcher d’entreprendre de beaux projets comme les voyages et les découvertes, désirant toujours être accompagné. Elle est aussi pénalisante dans la vie professionnelle et peut empêcher des opportunités comme l’entreprenariat et la création d’entreprise. 

L’autophobie peut aussi conduire à de nombreux problèmes de couple. Le conjoint autophobe étant possessif, intrusif, voire même  jaloux. Cette pathologie peut aussi être les prémices de troubles mentaux bien plus graves. Elle nécessitera une prise en charge psychologique en cas de dépression et d’envies suicidaires.

6 clés pour se libérer de la peur d’être seul 

Accepter la solitude et s’en faire une alliée 

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À l’instar des autres phobies, il existe plusieurs moyens de traiter l’autophobie. Mais, il est d’abord indispensable de la reconnaître et de ne plus mettre en place des stratégies d’évitement. Bien au contraire, éviter perpétuellement d’être seul va nourrir votre angoisse et vous y enfermer.  Si vous souhaitez vous en sortir, il va falloir vous confronter à la peur de la solitude et l’accepter

La solitude fait partie intégrante de notre vie, et tôt ou tard nous y serons tous confrontés. Elle peut être inévitable lors d’événements douloureux comme un deuil ou un divorce. Mais aussi plus banale, lors de déplacements professionnels ou quand l’un des conjoints fait une sortie entre amis par exemple. 

Ce temps solitaire est indispensable pour votre développement personnel et votre santé mentale. N’envisagez pas la solitude comme un ennemi, mais plutôt comme une alliée qui va vous aider à vous reconnecter à vous-même et à prendre soin de vous. C’est en vous comprenant un minimum que vous pourrez avoir des relations saines avec les autres.

La méditation est une aide précieuse pour se focaliser sur le moment présent et se recentrer sur soi. C’est une méthode de relaxation idéale pour se familiariser avec la solitude et pour lâcher prise.

Développer la confiance en soi

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Bien souvent, l’autophobie se développe chez des personnes qui sont en manque de confiance en soi. Elles estiment ne pas avoir les ressources nécessaires pour affronter la vie seule. La confiance en soi, on peut naître avec, mais aussi l’acquérir grâce à son éducation et à l’amour de ses parents.

Dans le cas contraire, la confiance en soi, ça s’apprend et ça se conserve ! Vous pouvez commencer par éliminer toutes les croyances limitantes que vous avez actées et enfin apprendre à vous aimer. Toutes les personnes étant dignes d’amour et de respect, vous ne faites pas exception ! 😉 

En ayant une opinion positive de vous et en étant plus assuré, vous serez capable de vous retrouver seul et de vous en sortir. Plus vous serez dans l’action, plus vous réussirez et plus vous serez fier de vous. La fierté est une clé indispensable de la confiance en soi. 

Devenir entrepreneur et relever tous les défis 

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’ai à cœur d’accompagner, de motiver et de guider les entrepreneurs vers leur propre réussite. Vous vous demandez sûrement pourquoi je vous parle d’entrepreneuriat pour traiter l’autophobie ? C’est simple, l’entrepreneuriat est une aventure personnelle intense qui engage le collectif, mais qui peut aussi nous amener à être seuls.

Vous avez peut-être peur d’être seul, mais vous n’en êtes pas moins un être humain qui a des passions et des ambitions professionnelles. Je vous certifie que devenir entrepreneur va vous obliger à vous faire confiance, à prendre des décisions et à gagner en autonomie. Si vous avez un rêve assez puissant, il peut vous porter dans cette aventure, étant le seul à savoir ce qu’il y a de mieux pour votre business. 

C’est aussi une aventure humaine qui peut conjuguer une solitude saine pour prendre de bonnes décisions, mais aussi un travail d’équipe pour les appliquer. On entend souvent parler de la solitude de l’entrepreneur, mais si vous avez su l’apprivoiser, vous saurez y faire face et en sortir plus fort que jamais

➡️ Découvrez mon article sur la vulnérabilité : le nouveau pouvoir des dirigeants

 Réaliser tous ses rêves

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Apprivoiser la solitude est un formidable moyen d’accéder à ses rêves les plus personnels. Au-delà de ses ambitions professionnelles, il y a aussi des projets plus fous et exaltants en termes de développement personnel. 

Combien de fois n’êtes-vous pas allé à un concert, à une expo, à une pièce de théâtre, tout simplement car vous étiez seul ? Combien de fois avez-vous renoncé à un voyage grandiose pour la simple raison que vous étiez seul ? En d’autres termes, vous pouvez passer à côté de moments extraordinaires, uniquement, car vous n’êtes pas accompagnés.

Partager des moments uniques avec ses proches est précieux et source d’un plaisir intense. Cependant, dans la vie, certains moments doivent se vivre seul. Je suis sûr que vous rêvez de découvrir certains endroits et d’entreprendre de grands projets. Ressentez le plaisir que vous aurez à réaliser vos rêves et à ne pas vivre avec des regrets. Réalisez toute l’étendue des possibilités. La peur d’être seul peut céder face à vos rêves, il suffit de le décider et de se lancer !  

Savoir se confier à son partenaire, mais aussi s’en éloigner 

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Si vous souffrez d’autophobie et que vous êtes en couple, vous avez sûrement tendance à être toujours avec votre partenaire. Le risque, c’est de sombrer dans la dépendance affective et d’entretenir cette peur d’être seul. Votre couple ne doit pas vous servir à masquer votre phobie de la solitude au risque d’épuiser votre partenaire.

Confrontez-vous à la solitude et apprenez à faire des choses sans l’autre, entretenez votre jardin secret. Cet éloignement vous aidera à vous libérer de l’autophobie, mais sera également salutaire pour votre santé mentale et votre couple. 

Le couple est un formidable miroir de soi-même et autant d’occasions d’évoluer. N’hésitez pas à parler de votre trouble à votre partenaire, c’est en communiquant dessus que vous allez le conscientiser et que vous pourrez trouver des solutions. Il pourra aussi mieux vous comprendre et vous aider à vaincre votre peur de la solitude.

Entamer un coaching personnalisé  

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Échanger avec un coach en développement personnel peut contribuer à vaincre votre autophobie plus rapidement. Votre coach va vous guider pour déceler quelle est la blessure d’abandon qui est à l’origine de votre peur d’être seul. Ce travail est beaucoup plus simple lorsqu’on est guidé par un professionnel de l’accompagnement. 

Le coach pourra aussi mettre à votre disposition de nombreuses techniques de développement personnel pour vous apprendre à gérer la solitude comme la psychologie positive ou la PNL. 

Votre coach sera un allié précieux pour vous motiver au quotidien, en vous maintenant sur le chemin de la réussite et en vous rappelant la personne merveilleuse que vous êtes.

Ce que vous devez retenir

Vous connaissez maintenant 6 clés pour vous libérer de l’autophobie et gagner en sérénité. Mais pour progresser, savoir ne suffit pas, il faut prendre sa vie en main et agir dès maintenant. Alors je compte sur vous pour appliquer ces clés et en faire bon usage, je vous les rappelle à nouveau : 

  • accepter la solitude et s’en faire une alliée ;
  • développer la confiance en soi ;
  • devenir entrepreneur et relever tous les défis ;
  • réaliser ses rêves ;
  • savoir se confier à son partenaire, mais aussi s’en éloigner ;
  • entamer un coaching personnalisé.

À vos claviers : connaissez-vous le syndrome de l’autophobie ? Avez-vous d’autres conseils pour vaincre la peur de la solitude, je serai curieux et ravi de les connaître. Si vous souhaitez profiter d’autres conseils précieux pour vous épanouir, participez à mon séminaire développement personnel Destination Réussite et transformez votre vie !

À très vite,

Max

 

Faim Émotionnelle : 7 Astuces pour la Vaincre Définitivement

Manger ses émotions. Souffrir de faim compulsive. Ces termes vous parlent ? Vous vous dirigez vers la nourriture à la moindre contrariété ? Vous grignotez sans cesse pour combler un manque ? Cette mauvaise habitude est ce qu’on appelle la faim émotionnelle. Cet appétit soudain, que vous pouvez ressentir à toute heure de la journée, ne répond pourtant pas à un besoin physiologique. Malgré tout, dans ces moments-là, impossible pour vous de vous contrôler. Car pour vous, émotions négatives et nourriture vont de pair. Comment vaincre la faim émotionnelle ? Comment se libérer de cette pulsion qui vous gâche la vie ? Dans cet article, je vous donne 7 astuces pour arrêter de manger vos émotions.

Qu’est-ce que la faim émotionnelle ?

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La faim émotionnelle, qui s’oppose à la faim physiologique, ne provient pas d’un besoin de l’organisme. Au contraire, elle est assimilée à une pulsion, un besoin immédiat de manger pour répondre à une émotion négative, comme la colère, l’ennui ou l’anxiété. D’ailleurs, je suis certain que vous connaissez l’expression : « manger ses émotions ».

La faim émotionnelle cache une réelle dépendance à la nourriture. Si vous en êtes victime, vous pouvez rencontrer des difficultés à stopper ces habitudes.

Car, ici, il s’agit bel et bien d’habitudes de vie qui sont profondément ancrées en vous. Se réfugier dans la nourriture lorsque quelque chose vous contrarie est pour vous un véritable réflexe dont il est difficile de se défaire.

Vous pensez souffrir de faim émotionnelle ? Si vous répondez par l’affirmative à trois de ces questions, il est vraisemblable que vous soyez un mangeur compulsif :

  • Ressentez-vous souvent une envie soudaine de manger ?
  • Lorsque vous avez faim, vous dirigez-vous toujours vers le même type d’aliments ?
  • Quand vous ressentez une émotion négative (frustration, stress, inquiétude, colère), vous dirigez-vous vers la nourriture ?
  • Vous sentez-vous coupable après avoir mangé ?
  • Lorsque vous mangez, appréciez-vous ce moment où est-ce une tâche qui consiste simplement à vous remplir le ventre ?
  • En jetant votre dévolu sur la nourriture, cherchez-vous à combler un vide intérieur ?
  • Parvenez-vous à résister lorsqu’une envie de grignoter survient ?

Vous souffrez bel et bien de faim émotionnelle ? Bien qu’il soit difficile de se défaire de cette habitude, il est possible d’y faire face en appliquant quelques astuces. Voyons cela de plus près.

Arrêter de manger ses émotions : 7 astuces

Dans la plupart des cas, la faim émotionnelle cache une peur, un blocage ou une souffrance psychologique. Arrêter de manger ses émotions passe donc par la recherche des causes de ce mal-être. Pour ce faire, je vous propose une série d’actions et de réflexions qu’il est possible d’appliquer.

Astuce N° 1 : Trouver les éléments déclencheurs de ses émotions et modifier ses habitudes

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Comme l’indique Charles Duhigg dans son ouvrage Le pouvoir des habitudes, une habitude est une boucle neurologique composée de trois éléments :

  • Le signal : dans le cas de la faim émotionnelle, le signal est un événement ou une situation désagréable qui déclenche en vous une émotion négative.
  • La routine : lorsque vous vous sentez frustré, fatigué ou en colère, vous avez pour habitude d’ouvrir un paquet de gâteaux.
  • La récompense : la nourriture, en l’occurrence les gâteaux, vous comble et vous procure (en apparence) du bien-être.

Maintenant, posez-vous ces questions : quels sont les éléments déclencheurs de votre émotion négative ? Est-elle engendrée par un événement auquel vous devez assister ? Est-ce parce que vous faites face à une personne désagréable ? Est-elle causée parce que vous vous sentez peu sûr de vous pour accomplir une tâche ?

Les réponses peuvent être multiples. Reconnaître les différents éléments déclencheurs va vous aider à prendre du recul sur votre situation. C’est le facteur nécessaire au changement de cette habitude.

À présent, comment changer cette routine ? Toujours selon Charles Duhigg, le secret du changement des habitudes serait de modifier sa récompense et donc sa routine.

Pour contrer cette faim compulsive qui n’est pas une faim physiologique, vous devez trouver une autre récompense qui satisfera votre besoin (en l’occurrence, celui d’être calmé). Ici, à vous de réaliser quelques tests. Au lieu de vous diriger vers la cuisine ou de tendre le bras vers votre tiroir, vous pouvez par exemple :

  • sortir prendre l’air ;
  • aller discuter avec un collègue ;
  • écouter de la musique ;
  • fermer les yeux et réaliser de profondes respirations ;
  • aller caresser votre chat ;
  • etc.

C’est en testant et appliquant ces récompenses de « remplacement » que vous trouverez peut-être dans l’une d’elles un réconfort égal à la nourriture.

Astuce N° 2 : Faire ses courses le ventre plein

L’astuce d’aller faire ses courses après avoir mangé peut sembler anodine. Pourtant, ce simple stratagème vous évite d’acheter des aliments dont vous n’avez pas réellement besoin.

Vous serez d’accord avec moi : il est beaucoup plus facile de succomber à une tablette de chocolat lorsque votre ventre crie famine. De plus, en ayant faim, vous serez plus tenté d’ajouter dans votre panier des aliments gras et sucrés.

Au contraire, en réalisant vos achats le ventre plein, vous aurez plus de facilité à respecter votre liste de courses. Tous les aliments « non essentiels » vous paraîtront superflus et n’atterriront pas dans votre placard.

Astuce N° 3 : Faire une croix sur les régimes

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Au début des années 2000, l’éloge de la maigreur (je ne parle pas de minceur) était monnaie courante. Des mannequins stars aux célébrités du grand écran, la maigreur était représentée comme un idéal à atteindre. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. On parle moins de régime, mais plus de rééquilibrage alimentaire.

Pour vaincre la faim émotionnelle, l’écoute de vos besoins est ici primordiale. Vous en conviendrez : vous affamer pendant un temps puis succomber de nouveau à vos pulsions n’est pas la meilleure des solutions pour équilibrer votre poids.

Au contraire, il est important de ne pas s’interdire de manger tel ou tel aliment, tant que cela reste modéré. Vous avez le droit de manger une part de gâteau lorsque vous êtes triste. Ne vous blâmez pas pour ça lorsque ça arrive. C’est lorsque cette action devient systématique que vous devez réfléchir à une autre manière de faire.

Astuce N° 4 : Améliorer son rapport à la nourriture

Pour guérir et vous libérer de la faim émotionnelle, vous devez prendre plaisir à manger. Et le faire en conscience.

En ce qui me concerne, manger est un réel plaisir qui me nourrit autant intérieurement qu’extérieurement. Je connais les bienfaits de chaque aliment que je mange. À chaque repas, je me félicite des bienfaits que j’apporte à mon corps. Je pense mon alimentation comme un moteur qui me permet d’avancer et de réaliser mes objectifs.

Si votre rapport à la nourriture est malsain, si vous percevez les aliments comme un médicament à votre mal-être, il vous sera difficile de vaincre votre faim compulsive. En changeant ce point de vue, je suis certain que votre repas redeviendra un moment de plaisir.

➡️ À écouter : Vitalité et énergie : stop aux excuses !

Astuce N° 5 : Faire la paix avec son corps

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Les réseaux sociaux, les séries télévisées, les gens qui vous entourent : sans en être forcément conscient, vous êtes entouré de corps que la société juge « idéaux ». Ainsi, même si la mouvance du body positive a pris sa place depuis plusieurs années, il est normal, si vous possédez des kilos en trop, que vous puissiez vous sentir mal dans votre corps. En effet, si l’on écarte l’atout santé de perdre du poids, il ne reste que la peur du regard des autres.

Cette peur du jugement vous renvoie à ce que vous considérez comme des défauts comme un ventre trop arrondi ou un double menton. Vous n’êtes pas à l’aise avec l’image que vous renvoyez et cachez vos formes sous des vêtements amples.

Ce désamour de votre corps se ressent à l’intérieur. Vous manquez de confiance en soi et ressentez davantage d’émotions négatives. Vous entrez alors dans un cercle vicieux qui consiste à grignoter sans forcément ressentir d’appétit.

Pour faire la paix avec votre corps, prenez soin de lui. Plusieurs solutions s’offrent alors à vous. Voici quelques exemples :

  • Une fois par mois, rendez-vous dans un institut de beauté. Massage, soin du corps ou du visage, optez pour ce qui vous plaît le plus.
  • Pour un moindre budget, réalisez un soin maison lorsque vous êtes seul chez vous.
  • Pratiquez le yoga ou la méditation dans un but de reconnexion au corps et au mental.
  • Pratiquez un sport qui vous fait du bien avant tout (ne cédez pas au diktat du fitness si cette activité ne vous plaît pas).

Ces activités n’ont pas pour but premier de stopper votre faim compulsive. Simplement, en aimant de nouveau votre corps à sa juste valeur, vous aurez moins envie de le maltraiter. C’est un cercle vertueux, contraire au cercle vicieux dont je parlais tout à l’heure.

➡️ À lire aussi : Énergie Positive en Développement Personnel : comment l’optimiser ?

Astuce N° 6 : Travailler la gestion de ses émotions et appliquer la méthode PMF

La faim émotionnelle découle d’émotions négatives que vous ne parvenez pas à gérer. Lorsque quelque chose vous déplaît, vous vous sentez littéralement envahi par vos ressentis. Cela vous pousse à grignoter pour « oublier ». En faisant cela, vous refoulez vos émotions, vous vous forcez à les occulter en passant à autre chose. Est-ce la bonne solution selon vous ?

Bien sûr que non ! Contrôler ses émotions passe avant tout par l’acceptation de celles-ci. Lorsque vous êtes en colère par exemple, acceptez ce ressenti et ne le contrez pas d’un revers de main. Accueillez votre colère pendant quelques instants au lieu de l’ignorer.

Ensuite seulement, vous pouvez modifier votre état émotionnel avec ce que j’appelle la méthode PMF (Physiologie, Monologue, Focus). Je vous explique cette technique en détail :

  • Votre Physiologie : votre posture est très importante lorsqu’il s’agit de modifier votre état émotionnel. Je vous conseille alors de relever vos épaules et votre menton. Fermez les yeux et souriez (même si vous n’en avez pas envie sur le moment). Vous vous calmerez instantanément.
  • Votre Monologue : tenez un discours positif en arrêtant de vous dévaloriser. Le pouvoir des mots est bien plus important que vous ne le pensez.
  • Votre Focus : concentrez votre attention sur ce qui pourrait arriver de positif (par exemple, vous vous imaginez heureux d’avoir su résister à cette part de gâteau qui vous narguait sur la table de la cuisine).

Ce processus s’appelle la visualisation. Vous avez imaginé ce que vous pourriez ressentir en vous libérant de la faim émotionnelle. C’est une méthode puissante qui est utilisée par les plus grands de ce monde pour atteindre leurs objectifs. Ne la négligez pas !

➡️ Lors de mon séminaire développement personnel Destination Réussite, je vous enseigne en détail la méthode PMF. Mais ce n’est pas tout, je vous délivre également tous les secrets pour atteindre tous vos objectifs et transformer durablement votre vie. Je suis impatient de vous rencontrer.

Astuce N° 7 : Se faire accompagner par un professionnel

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Chaque personne sur cette terre possède ses propres peurs, croyances ou schémas limitants. Combien se font aider ? Très peu en réalité ! Se faire accompagner par un coach de vie ou un psychologue est pourtant l’un des meilleurs conseils que je puisse vous donner !

Votre faim émotionnelle cache sans aucun doute des blessures intérieures qui n’ont pas été soignées. À l’instar d’une valise pleine à craquer que vous peinez à porter, libérez-vous de ces peurs qui vous emprisonnent.

Il n’y a pas de honte à se faire accompagner. C’est au contraire une décision courageuse pour votre vie future. Car en plus de vous libérer de votre faim émotionnelle, c’est tout un tas de bonnes habitudes qui découleront de ce sevrage.

Ces 7 astuces pour vous libérer de votre faim émotionnelle vous sont-elles utiles ? Dites-moi en commentaire ce que vous en pensez ! Souvenez-vous que la faim impulsive, comme beaucoup d’autres mauvaises habitudes, résulte la plupart du temps de peurs et de blocages non réglés. Vous seul pouvez changer la donne. En allant chercher à l’intérieur de vous ce qui vous bloque, vous avez le pouvoir de transformer votre vie.

À très vite,

Max

Haut Potentiel Intellectuel : comment savoir si on est HPI ?

Zèbre, douance, précocité, haut potentiel intellectuel : ces termes dont on entendait peu parler il y a encore 20 ans sont aujourd’hui devenus familiers. Pourtant, seulement 2 % de la population possède un haut quotient intellectuel, c’est-à-dire un QI supérieur à 130. Au-delà de cette mesure chiffrée de l’intelligence, le profil HPI regroupe également plusieurs caractéristiques communes comme un fonctionnement cognitif différent ou une tendance à se cacher derrière son faux-self. Vous souhaitez en savoir plus sur la surdouance ? Vous pensez posséder un haut potentiel intellectuel ? Restez concentré, dans cet article, je vous expose les 10 signes caractéristiques d’une personne HPI.

Haut Potentiel Intellectuel : définition

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Le Haut Potentiel Intellectuel, couramment raccourci par son acronyme HPI est un terme qui désigne une personne dont le quotient intellectuel est supérieur à 130. On parle alors de HQI, soit Haut Quotient Intellectuel.

Toutefois, le seul chiffre du QI est réducteur et ne caractérise pas à lui seul une personne HPI. D’autres signes, multiples, peuvent témoigner d’un fonctionnement cognitif différent de la majorité de la population. Ces signaux sont multiples et propres à chaque individu.

De ce fait, il n’existe pas une seule définition du Haut Potentiel Intellectuel, mais plusieurs.

❗ Bon à savoir : La douance ne peut être caractérisée par la simple lecture de cet article, ni même par le passage d’un questionnaire en ligne. Elle doit être confirmée par un test de diagnostic établi par un psychologue. Il faut également savoir que chaque professionnel voit votre cas d’un œil différent et ne possèdera pas forcément le même avis. Consulter un psychologue spécialiste du haut potentiel me semble être la meilleure des solutions.

HPI : les 10 signes à reconnaître

Chaque personne dotée d’un haut potentiel intellectuel est unique. Ainsi, chacune possèdera des ressentis différents vis-à-vis de sa particularité. Toutefois, on remarque quelques caractéristiques communes. Elles expliquent la raison pour laquelle vous pouvez, en tant que zèbre, vous sentir en décalage vis-à-vis des autres.

Signe N° 1 : Votre QI est élevé

Qu’est-ce qu’un quotient intellectuel élevé au juste ? Selon la courbe de Gauss sur la distribution de l’intelligence, voici les données :

  • QI inférieur à 70 : retard mental – 2,3 % de la population.
  • QI entre 70 et 85 : intelligence faible – 13,5 % de la population.
  • QI entre 85 et 115 : intelligence moyenne – 68 % de la population.
  • QI entre 115 et 130 : intelligence supérieure – 13,5 % de la population.
  • QI entre 130 et 145 : Haut Quotient Intellectuel (HQI) – 2 % de la population.
  • QI supérieur à 145 : Très Haut Quotient Intellectuel (THQI) – 0,1 % de la population.

Lorsqu’une personne possède un QI supérieur à 130, on parle aussi de surdouance. Ce chiffre est obtenu lorsque vous passez un test de QI (autrement dit un test de mesure de l’intelligence) auprès d’un psychologue agréé. Attention donc aux tests gratuits que vous pouvez trouver en ligne : ceux-ci ne reflètent pas la réalité et sont peu fiables.

Vous le comprenez certainement : le quotient intellectuel est un indicateur. Mais il est loin d’être le seul facteur de mesure pour caractériser votre HPI. Les signes suivants en sont l’exemple même.

Signe N° 2 : Vous êtes hypersensible

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Une personne HPI perçoit et réagit aux stimulus de manière exacerbée. Dotée d’une hypersensibilité émotionnelle et sensorielle, elle possède une réalité différente de la majorité de la population.

Ainsi, vous serez très touché par un événement que d’autres pourront trouver anodin. Un film triste, une personne en détresse ou un moment de joie vous émeuvent parfois jusqu’aux larmes. De manière générale, vous maîtrisez mal vos émotions.

De même, vous ne supportez pas les sons assourdissants, la lumière trop importante ou les odeurs fortes. Cette hypersensibilité sensorielle vous déstabilise et peut même vous handicaper dans certaines situations.

➡️ À lire aussi : Le Cercle des Émotions : un outil pour mieux les comprendre

Signe N° 3 : Vous possédez un mode de pensée en arborescence

Une personne dotée d’un haut potentiel intellectuel possède un mode de fonctionnement intellectuel différent. On l’appelle la pensée en arborescence.

Cette pensée se caractérise par la multiplicité des connexions neuronales dans votre cerveau. Votre pensée s’étale alors dans plusieurs directions différentes jusqu’à former une arborescence. Celle-ci se compose de l’idée principale, mais aussi de sous-idées, elles-mêmes divisées en plusieurs théories, images et analogies.

Cette activité neuronale complexe vous permet d’assimiler et de comprendre plusieurs idées à la fois. Ce mode de pensée augmente, de ce fait, votre potentiel créatif.

Signe N° 4 : Vous souffrez d’hyperactivité cérébrale

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Du fait de son mode de pensée en arborescence, une personne au haut potentiel intellectuel ne cesse jamais de cogiter.

Les pensées que vous assimilez et la manière complexe dont vous les traitez (notamment en les divisant en sous-idées et en effectuant de nombreuses théories) vous épuisent littéralement. C’est comme si votre cerveau ne s’arrêtait jamais de penser.

Les inconvénients qui peuvent directement découler de cette hyperactivité cérébrale sont les suivants :

  • Vous souffrez d’insomnie, la nuit étant propice au déploiement de vos pensées.
  • Vous êtes constamment anxieux.
  • Vous vous posez de multiples questions existentielles.
  • Vous êtes fatigué et souffrez d’épuisement mental.

➡️ À lire aussi : Surcharge Cognitive : qu’est-ce que c’est et comment l’éviter ?

Signe N° 5 : Vous êtes intuitif

Étant capable de traiter rapidement plusieurs informations à la fois, une personne au haut potentiel intellectuel développe une autre aptitude : la pensée intuitive. Celle-ci vient compléter la pensée dite « rationnelle ».

Votre mode de pensée en arborescence vous permet en effet de trier rapidement les informations, tout en percevant certaines données dans l’environnement que d’autres n’auraient pas remarquées.

La pensée intuitive est donc un moyen pour vous de comprendre certaines idées sans réellement percevoir le cheminement exact qu’ont suivi vos pensées. Guidé par vos émotions et votre sensibilité, vous vous ouvrez ainsi à d’autres modes de compréhension du réel.

Signe N° 6 : Vous êtes indépendant d’esprit

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L’un des signes forts d’une personne au haut potentiel intellectuel est sa forte liberté de pensée. Poussant loin vos réflexions et vos raisonnements, vous tenez à forger et émettre vos propres opinions.

Lorsqu’une idée vous est soumise, vous creusez et poussez votre réflexion beaucoup plus loin qu’une personne lambda. De ce fait, il est rare que vous vous rangiez du côté de la majorité juste par facilité. Ainsi, prendre une décision qui ne vous correspond pas n’est pas envisageable. Vous vous devez d’être en phase avec votre morale et vos valeurs.

En outre, votre degré d’exigence envers vous-même est très élevé. La notion de responsabilité morale est ici omniprésente et vous refusez le conformisme intellectuel.

Signe N° 7 : Vous êtes empathique

La personne HPI est quelqu’un qui possède une empathie naturelle. En effet, votre hypersensibilité vous donne un puissant pouvoir en matière de perception et de compréhension des émotions d’autrui.

Vous êtes ainsi capable de détecter de manière très juste les ressentis d’une personne en face de vous. En analysant la situation dans laquelle elle se trouve, vous pouvez facilement vous mettre à sa place sans apporter de quelconques jugements. C’est ce qu’on appelle l’empathie cognitive.

Étant également très sensible, vous ressentez physiquement ce qu’éprouve la personne en face de vous. Si cette dernière est triste, le même sentiment vous accable. Si elle est en colère, vous ne pouvez que la ressentir à votre tour. Ce type d’empathie se nomme l’empathie émotionnelle. Celle-ci n’est pas consciente et il reste difficile de la contrôler.

➡️ À lire aussi : Intelligence Émotionnelle : Qu’est-ce que c’est et comment la développer ?

Signe N° 8 : Vous vous cachez derrière votre faux-self

Une personne au haut potentiel intellectuel ressent souvent un isolement profond du fait du sentiment de décalage qu’elle éprouve vis-à-vis des autres.

Manquant de reconnaissance et vous sentant incompris, vous souffrez, de ce fait, d’une certaine illégitimité. Vous adoptez alors une posture défensive appelée « faux-self ».

Dans le but de vous positionner socialement et d’interagir plus aisément, vous arborez, en apparence, une personnalité contrôlée. Masquant votre authenticité derrière un masque, vous domptez votre comportement pour vous adapter à votre environnement.

L’attitude contraire au faux-self est le vrai-self. Celle-ci se manifeste lorsque vous jugez votre environnement sécure. Vous possédez de ce fait assez de confiance pour vous exprimer en toute authenticité.

En tant que zèbre, vous avez cependant beaucoup plus tendance à vous cacher derrière votre faux-self. Les situations dans lesquelles vous ne vous sentez pas en sécurité ou pas à votre place sont fréquentes.

Cela vous pousse à masquer votre véritable personnalité pour satisfaire le plus de monde possible. Cette attitude cache également de nombreuses peurs comme la peur de l’abandon, du rejet, de l’incompréhension des autres, et ce, simplement parce que vous vous sentez différent.

Signe N° 9 : Vous possédez une faible estime de soi

Le fait de se cacher derrière son faux-self sous-entend également qu’une personne HPI manque d’estime de soi.

Souffrant de la peur du rejet et vous sentant illégitime à exprimer vos sentiments et opinions, vous vous sentez incompris par la majeure partie de la population. Cet état d’esprit, en plus de miner votre moral, vous enferme dans une cellule dont vous ne possédez pas la clé.

De plus, cette inadéquation entre votre mode de pensée et celui de la société en général vous pousse à croire que vos codes ne sont pas les bons. De ce fait, vous souffrez d’un manque d’estime de soi important qui peut vous amener à subir des échecs à répétition (ce qui est paradoxal si on compare cette donnée à votre quotient intellectuel élevé).

En tant que HPI, vous êtes également quelqu’un d’extrêmement perfectionniste. Exigent envers vous-même, vous acceptez mal vos échecs et dévalorisez facilement vos aptitudes.

➡️ Nous sommes nombreux à manquer d’estime personnelle. Ainsi, même si vous ne vous reconnaissez pas dans le profil HPI, gagner en estime de soi est l’un des éléments nécessaires à votre plein épanouissement. Tous les ans, j’organise le séminaire développement personnel Destination Réussite. Lors de cet événement exceptionnel, vous apprendrez à combattre vos peurs et croyances limitantes pour construire une vie qui vous ressemble. J’ai hâte de vous rencontrer !

Signe N° 10 : Vous possédez une très bonne mémoire

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Une personne au haut potentiel intellectuel est dotée d’une impressionnante mémoire. Capable de traiter de nombreuses informations simultanément, vous êtes ensuite en mesure de les assimiler, puis de les retenir.

Vos fonctions mémorielles sont particulièrement développées, tant sur votre mémoire à court terme que sur votre mémoire à long terme.

Votre mémoire de travail (court terme) vous permet d’engranger beaucoup plus d’informations qu’une personne à l’intelligence moyenne. En outre, vous les gardez en mémoire sur un temps plus important que la majorité de la population.

Pour ce qui est de votre mémoire à long terme, vous pouvez retenir des informations que d’autres oublieraient avec le temps. Vos apprentissages (aussi bien théoriques qu’empiriques) sont durables et vous sont bénéfiques au quotidien.

Ce qu’il faut retenir du profil HPI

Vous connaissez à présent les 10 signes caractéristiques d’une personne au haut potentiel intellectuel. Peut-être même vous êtes-vous reconnu dans cette description détaillée. Pour rappel, les voici :

  1. Votre QI est supérieur à 130.
  2. Vous êtes hypersensible.
  3. Vous pensez en arborescence.
  4. Vous ne cessez de cogiter, on appelle ça l’hyperactivité cérébrale.
  5. Votre intuition est très développée.
  6. Vous possédez une forte indépendance d’esprit.
  7. Vous avez de l’empathie
  8. Vous vous réfugiez régulièrement derrière votre faux-self.
  9. Vous manquez d’estime de soi.
  10. Votre mémoire est exceptionnelle.

Cette liste n’est, bien entendu, pas exhaustive. Le profil HPI est complexe et, comme je vous le disais, chaque personne est unique. Ainsi, prenez garde à ne pas réaliser de conclusion hâtive. Un enfant, aussi doué soit-il à l’école, ne possède pas forcément le profil zèbre. De même, le sentiment de décalage constant que vous éprouvez peut puiser ses sources ailleurs que dans la surdouance. Assurez-vous toujours de posséder l’avis d’un ou plusieurs psychologues professionnels. Ces derniers seront les seuls à pouvoir établir un diagnostic fiable.

➡️ À lire aussi : Thérapie et Développement Personnel : quelles différences ?

À très vite,

Max

Bore-Out : Qu’est-ce que c’est et Comment le Vaincre ? 

Ressentez-vous un ennui profond au travail ? Subissez-vous une perte de sens totale ? Si oui, vous êtes peut-être en bore-out. Le bore-out est un syndrome d’épuisement professionnel assez méconnu et pourtant, il peut faire des ravages dans votre vie professionnelle et nuire à votre santé. Aujourd’hui, il est fréquent de voir des salariés qui souffrent en silence et qui n’osent pas évoquer leur situation. Il est donc important que vous puissiez identifier les symptômes de ce trouble pour mieux le connaître et pouvoir réagir. Dans cet article, je vais aussi vous donner 5 conseils puissants pour le vaincre. Suivez le guide ! 😉

Bore-out : comment le définir ? 

bore-out

Définition 

Le bore-out est un anglicisme qui vient du mot anglais “boredom” qui signifie l’ennui. Ce terme désigne une forme d’épuisement professionnel par un ennui profond au travail. Le salarié concerné éprouve une vraie perte de sens dans la réalisation de ses tâches. In fine, il n’arrive plus à percevoir les objectifs de sa mission et peut voir sa santé se dégrader.

Dans le monde du travail, on définit souvent ce syndrome psychologique en l’opposant à celui du burn-out. Ce dernier concerne la surcharge de travail, l’autre est plutôt lié à un manque de travail. Le manque, la perte, l’absence sont des mots qui reviennent souvent chez les salariés en souffrance, le bore-out étant souvent lié à des tâches : 

  • répétitives ;
  • inutiles ;
  • ennuyeuses.

Les causes 

les causes du bore-out sont multiples et peuvent différer selon les individus, mais globalement, voici les principales : 

  • la mise au placard d’un salarié, l’entreprise ne lui confiant plus assez de travail ;
  • aucune perspective d’évolution ;
  • la sur-qualification d’un employé à son poste qui ne permet pas de valoriser ses études et son expertise ;
  • des tâches répétitives ;
  • le manque de formation pour acquérir de nouvelles compétences ;
  • un ennui profond sans plus aucun challenge ou défi à relever.

Quels sont les symptômes du bore-out ? 

bore-out

Le bore-out est un syndrome moins connu que le burn-out, il est peut-être plus compliqué à identifier, voici les signes les plus caractéristiques : 

  • un ennui quotidien au travail ;
  • un sentiment de dévalorisation, l’impression de remise en cause de vos compétences ;
  • une envie d’aller au travail qui se dégrade de jour en jour, par manque de motivation, craignant de ne rien avoir à faire ;
  • une envie de partir de plus en plus tôt de votre travail le soir ;
  • un rythme de travail au ralenti pour étaler vos tâches sur la journée ;
  • un état de fatigue émotionnel et physique important. 

En plus de ressentir tous ces symptômes, vous pouvez mentir à vos proches sur votre état, mais surtout vous mentir à vous-même, plongeant dans le déni au détriment de votre santé. 

Quel est l’impact du bore-out sur la santé mentale et physique ? 

bore-out

Il est important de ne pas banaliser l’ennui au travail. À l’instar du burn-out, le bore-out peut causer des problèmes de santé importants : 

  • du stress ;
  • de l’anxiété ;
  • une dépression ;
  • des angoisses ;
  • des addictions ;
  • des troubles du sommeil ;
  • une fatigue physique et mentale chronique ;
  • une perte d’appétit ;
  • des risques cardio-vasculaires.

Cette situation de bore-out d’un salarié peut résulter d’un manque de dialogue avec la hiérarchie, mais aussi d’un mode de management néfaste, voire de harcèlement au travail. Bien que les conséquences du bore-out sur la santé soient évidentes, ce syndrome n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle au sens strict. C’est à vous de savoir prendre votre vie en main et d’agir pour vous en sortir

Nous rêvons tous de vivre une vie personnelle et professionnelle épanouissante et sereine. Il existe certains secrets pour y parvenir, je vous les dévoile dans mon séminaire développement personnel Destination Réussite. Vous en repartirez plus motivé que jamais !  

5 conseils puissants pour vaincre le bore-out 

Prendre conscience de son état

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La première chose à faire est d’arrêter de se jouer la comédie et de prendre conscience de son état. La prise de conscience est primordiale pour faire face à ce syndrome d’épuisement professionnel. Cela commence par le fait d’admettre que l’on souffre d’un trouble lié au monde du travail. 

Le regard des autres pèse toujours et il est parfois difficile de montrer sa vulnérabilité, craignant des critiques, une perte de confiance de sa hiérarchie, voire des moqueries. Et pourtant, admettre son trouble va permettre de mieux le comprendre et de l’accepter

Restez vigilant aux symptômes du bore-out et prenez la situation au sérieux dès que ces symptômes sont trop réguliers. Soyez aussi attentif à vos émotions, il se peut que vous soyez en proie à certaines d’entre elles, il vous sera alors utile de mieux les gérer : 

  • la honte ;
  • la colère ;
  • la culpabilité ;
  • la peur d’être incompris et rejeté ;
  • la tristesse ; 
  • le sentiment d’injustice, etc. 

➡️Lisez mon article sur le besoin de reconnaissance et découvrez 6 solutions pour s’en libérer.

Communiquer avec son entourage

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Bien souvent, les salariés n’osent pas demander d’aide à leurs collègues, encore moins à leur hiérarchie. Ils sont souvent paralysés dans ce sentiment de honte et n’arrivent pas à s’en sortir. Il est possible que le management soit en cause et qu’il soit difficile de changer la situation. Il est aussi possible que n’étant pas au courant, l’employeur ne puisse réagir. 

Parlez d’abord de votre ennui à vos collègues pour affirmer au monde cet état de fait. Faites-le de manière sincère, osez montrer votre vulnérabilité, il y a de grandes chances pour que certaines personnes vous manifestent de l’intérêt et de l’empathie. Ils éprouvent peut-être la même chose, vous pourrez vous soutenir et travailler ensemble pour trouver des solutions et faire face à votre direction. 

Ayez le courage de parler de votre situation à votre employeur ou à votre responsable direct. Parlez-lui de votre manque d’activité, de l’ennui que vous ressentez, de votre sentiment d’être rejeté et mis au placard. Soyez proactif et proposez des solutions ainsi que des nouveaux challenges. 

Demandez à faire de nouvelles formations pour monter en compétences et offrir une nouvelle expertise à votre entreprise. Tout ce que vous risquez, c’est de toucher votre interlocuteur par votre sincérité et votre implication, ce qui pourrait l’amener à changer votre situation. 

Développer une autre activité en parallèle 

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Je vous le répète souvent, c’est à vous de prendre votre destin en main, à vous de savoir vous définir. Si vous éprouvez un manque de stimulation dans votre travail, allez vous stimuler ailleurs ! Pourquoi ne pas développer une autre activité professionnelle en parallèle ? Interrogez-vous : qu’est-ce qui vous passionne ? Que savez-vous mieux faire que les autres ? 

Surfez sur le web et cherchez des formations pour acquérir les compétences nécessaires à votre nouvelle activité. Inscrivez-vous en tant qu’auto-entrepreneur pour débuter en free-lance et pouvoir facturer vos clients. C’est aussi un moyen de bâtir une nouvelle carrière professionnelle, de diversifier vos revenus et de gagner confiance en vous. 

Vous pouvez également profiter de votre temps libre pour adhérer à une association artistique ou pour aider votre prochain. Remplir votre temps libre en vous adonnant à votre passion pour le théâtre ou pour aider les sans-abris par exemple, va combler votre besoin de sens. Revigoré par l’importance et l’utilité de vos actions, le bore-out finira par disparaître. 

Prendre soin de soi 

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Cela paraît évident, mais ça ne l’est pas tant que ça pour les salariés qui souffrent de bore-out. Le sentiment de culpabilité et d’inutilité peut vous amener à vous oublier et à vous fatiguer moralement et physiquement. 

Prenez rendez-vous avec la médecine du travail et parlez de votre souffrance. Vous pouvez également consulter votre médecin traitant. Si les professionnels de santé le jugent nécessaire, ils vous délivreront un arrêt de travail pour prendre du repos et réfléchir avec calme et sérénité à votre situation. 

Profitez de votre temps libre pour prendre soin de vous et vous reconnecter à vous-même. Cela peut passer par le sport pour retrouver son énergie ou par une activité plus zen comme le yoga pour gagner en sérénité. Il existe de nombreuses techniques de développement personnel pour vous sentir mieux, alors foncez ! 

Se faire accompagner par un coach expérimenté 

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Il est aussi peut-être temps de changer d’entreprise voire même de carrière ! Mais avant de procéder à un tel changement, il est judicieux de se faire aider et d’entamer un coaching de carrière. Cet accompagnement va vous aider à : 

  • mieux vous connaître ;
  • identifier ce que vous souhaitez vraiment ;
  • trouver votre voie ;
  • reprendre confiance en vous.

Le bore-out peut signifier plusieurs choses, cela diffère selon les individus. Un accompagnement personnalisé sera très précieux pour prendre les meilleures décisions. D’une manière plus globale, entamer une introspection profonde, vous aidera à y voir beaucoup plus clair et à identifier de nouvelles pistes de travail

Ce qu’il faut retenir 

Le bore-out n’est pas un trouble à prendre à la légère, il peut vraiment nuire à votre santé et vous décourager. Vous connaissez maintenant les signes de ce syndrome et les 5 conseils à appliquer pour le vaincre. Il est normal de se sentir parfois dépassé et d’accuser le coup, restez toujours bienveillant avec vous-même. Cependant, c’est à vous de puiser dans vos ressources pour appliquer ces conseils et transformer votre vie, je vous les rappelle à nouveau : 

  • prendre conscience de son état ;
  • communiquer avec son entourage ;
  • développer une autre activité en parallèle ;
  • prendre soin de soi ;
  • se faire accompagner par un coach.

Avez-vous déjà vécu un bore-out ? Comment en êtes-vous sorti ? Partagez vos conseils dans les commentaires ci-dessous, je serai curieux et ravi de les lire. Si vous souhaitez découvrir d’autres précieux conseils, lisez mon livre Destination Maximum et vivez enfin la vie que vous méritez.

À très vite, 

Max

 

Transgénérationnel : Quand l’Histoire Familiale Impacte notre Quotidien

Vous vous faites toujours larguer au bout de 2 ans ? Vous n’arrivez pas à garder un emploi plus de quelques mois ? Vous ne parvenez pas à avoir d’enfant ? Vos difficultés actuelles et ces schémas qui semblent se répéter inlassablement dans votre vie pourraient bien être le fruit de traumas vécus par vos aïeuls. L’analyse transgénérationnelle, aussi appelée psychogénéalogie, est une technique qui permet de décrypter l’histoire de vos ancêtres pour mieux comprendre la vôtre. Vous voulez en savoir plus sur le transgénérationnel ? Quand est née cette pratique et comment en tirer profit ? Pour vous, je me suis penché sur ces questions. Découvrez dans cet article les secrets de la psychogénéalogie.

Transgénérationnel : définition

transgenerationnel

Peu de gens le savent, mais il existe un lien psychique entre vous et vos ancêtres. Ce lien s’appelle le transgénérationnel. Sans même en avoir conscience, vous portez peut-être en vous les traumas de l’un de vos parents ou d’un aïeul plus lointain.

Souvent enfoui volontairement par celui qui l’a vécu, ce traumatisme intergénérationnel réussit toutefois à s’introduire dans l’inconscient collectif de toute la famille. Vous souffrez de cette blessure, alors même que vous n’avez pas supporté directement ses conséquences. À l’instar d’un héritage non désiré, vous portez sur vos épaules le poids de ce trauma.

➡️ À lire aussi : l’EDMR, une thérapie brève pour vous libérer de vos souvenirs traumatisants.

À l’origine de la psychogénéalogie

Comment faire face à ses blessures en décryptant son histoire familiale ? Comment s’en libérer ? Dans les années 70, Anne Ancelin Schützenberger, psychologue, psychothérapeute et universitaire française, s’est intéressée de près à cette problématique. Elle créa alors une science : l’analyse transgénérationnelle, aussi appelée psychogénéalogie.

Même si elle a été celle qui nomma le transgénérationnel, Anne Ancelin Schützenberger n’est pas la première psychologue à avoir pris conscience de ces transmissions. Au début du XXsiècle, Sigmund Freud émettait déjà l’hypothèse que les blessures pouvaient être communiquées de génération en génération.

À la même époque, Carl Gustav Jung, psychiatre suisse et fondateur de la psychologie analytique, introduit, quant à lui, le concept d’inconscient collectif. Selon Jung, ce dernier se traduit par un imaginaire commun qui entraînerait les individus (faisant notamment partie de la même famille) à agir de la même façon.

Le fonctionnement de l’analyse transgénérationnelle

L’analyse transgénérationnelle, ou psychogénéalogie se fonde sur l’idée que les individus peuvent souffrir de blessures familiales antérieures. Il est même parfois nécessaire de remonter plusieurs générations en arrière pour trouver la cause de ces traumatismes.

Ainsi, chaque être humain serait porteur de son propre héritage familial et donc des épisodes douloureux qui se sont produits par le passé comme :

  • la perte d’un enfant ;
  • une guerre ;
  • une migration ;
  • un crime ;
  • un accident ;
  • etc.

Pour découvrir la source de vos difficultés, vous pouvez faire appel à un thérapeute transgénérationnel. Celui-ci s’intéresse à votre arbre généalogique. Il vous aide à vous libérer des chocs subis par vos aïeuls et que vous avez, bien malgré vous, récupérés.

Car cela se voit dans nombre de familles : lorsque des traumas restent enfouis, ils deviennent des secrets ou des non-dits. Ces sujets tabous restent cachés et donnent lieu à la mise en place de règles et principes propres à chaque cercle familial. Ces derniers perturbent alors votre équilibre personnel.

Selon les principes de la psychogénéalogie, les traumatismes au sein d’une famille se transmettent de deux façons. Lorsque la transmission des traumas se réalise entre deux générations qui cohabitent, on parle d’intergénérationnel. On le distingue du transgénérationnel qui fait état d’une transmission entre deux générations éloignées, qui ne se connaissent pas.

➡️ À lire aussi : La PNL en développement personnel : une méthode puissante

Se libérer de ses traumatismes générationnels : le mode d’emploi

transgenerationnel

Si vous souffrez de traumatismes qui ne sont pas les vôtres, mais ceux de vos parents ou de vos aïeuls, l’analyse transgénérationnelle peut vous en libérer.

Dans un premier temps, prenez conscience que vous n’êtes pas responsable de cet héritage. Celui-ci s’est imposé à vous et vous devez l’accepter, tel qu’il est.

Ce cheminement de pensée effectué, essayez d’identifier clairement quels sont les blocages, les croyances, les symptômes physiques ou les schémas répétitifs qui vous dominent.

En les analysant, vous pouvez ensuite essayer de déceler quels sont les éléments positifs qui en ressortent. Car oui, vous pouvez tirer partie de ces traumas, même si cela vous semble impossible au premier abord. Vous seul êtes responsable de la manière dont vous visualisez ces transmissions familiales et dont vous les utilisez.

Faire le point sur vos transmissions familiales et sur l’effet qu’elles ont sur vous peut vous aider à vous libérer de vos traumatismes générationnels. Toutefois, si vous éprouvez des difficultés à analyser seul votre situation, vous pouvez faire appel à un thérapeute spécialisé en analyse transgénérationnelle.

Au cours de la thérapie, le professionnel vous invite à décrire votre vie, dans tous les détails. Ensemble, vous remontez également votre arbre généalogique en reconstituant la vie de vos ancêtres. Vous essaierez alors d’identifier certains éléments qui peuvent expliquer vos difficultés d’aujourd’hui.

➡️ À lire aussi : Thérapie et développement personnel : quelles différences ?

Vous en savez désormais plus sur le transgénérationnel. La psychogénéalogie est passionnante. Elle vous permet non seulement de connaître dans les détails votre histoire familiale, mais aussi de vous libérer de vos blocages et traumatismes sur le long terme. D’ailleurs, cette étape est indispensable si vous souhaitez devenir plus heureux et épanoui.

➡️ À l’instar de l’analyse transgénérationnelle, d’autres méthodes efficaces pour se libérer de ses blocages et de ses croyances limitantes existent. Je vous délivre la mienne lors de mon séminaire développement personnel Destination Réussite. Comme des milliers d’autres personnes avant vous, venez découvrir les secrets d’une vie heureuse, dans laquelle vous serez aligné sur vos valeurs les plus profondes.

À très vite,

Max

Besoin de Reconnaissance : 6 Solutions pour s’en Libérer 

Avez-vous souvent besoin de reconnaissance dans votre vie ? Recherchez-vous toujours l’approbation des autres ? Je vous rassure tout de suite, vous n’êtes pas seul dans ce cas. D’ailleurs, être motivé par des encouragements et apprécier les retours positifs sur ses efforts sont des réactions humaines. En revanche, éprouver un besoin obsessionnel de reconnaissance doit vous alerter. Conditionner son bien-être au seul regard des autres est épuisant, frustrant et vain. La bonne nouvelle, c’est que j’ai 6 solutions à vous proposer pour vous libérer de ce besoin de reconnaissance ! C’est parti ! 😉

Besoin de reconnaissance : qu’est-ce que c’est et d’où vient-il ? 

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Définition

Le besoin de reconnaissance est un des besoins principaux dans la hiérarchie de la pyramide de Maslow, il passe par le respect et la confiance des autres. C’est aussi un besoin naturel qui s’inscrit depuis toujours dans notre humanité. En effet, les premiers êtres humains se devaient d’être reconnus et d’appartenir à un groupe pour tout simplement survivre. 

Le besoin de reconnaissance, c’est ce sentiment d’être apprécié, respecté et reconnu par autrui. C’est aussi l’assurance d’être aimé et de ne jamais rester seul dans sa vie. Soyons honnête, il est normal d’éprouver de la satisfaction lorsque les autres vous complimentent sur votre travail ou vos actions en général. Là où cette quête de reconnaissance devient problématique, c’est quand elle conditionne votre bonheur et votre bien-être. 

Les origines 

Ne pensez pas que le besoin de reconnaissance est une question d’orgueil mal placé. Une personne qui est dépendante du regard des autres et qui ne détermine sa valeur que par les autres est en proie à une peur profonde : celle de ne pas être aimé. Cette peur née dès l’enfance, en fonction de l’amour que vous portez vos parents. 

Si vos parents vous ont aimé de manière inconditionnelle, en faisant preuve de tendresse et de soutien, alors vous avez su vous accorder de la valeur. Si au contraire, vous ne receviez aucune marque d’amour, aucun compliment et que vous deviez toujours faire quelque chose pour être aimé, vous passerez votre vie à attendre des signes de reconnaissance.  

Besoin de reconnaissance : comment peut-il nous gâcher la vie au quotidien ? 

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Un sentiment de peur constant et l’oubli de soi

Voilà ce qui va hanter en permanence une personne en quête excessive de reconnaissance, la peur sous toutes ses formes : 

  • la peur de ne pas être aimé ;
  • la peur de l’abandon ;
  • la peur d’échouer ;
  • la peur du rejet, etc.

Vivre constamment dans la peur n’est pas viable sur le long terme, elle va vous tétaniser et vous amener à vous oublier totalement dans l’avis d’autrui. Dans cette perspective, vous ne ferez que donner le pouvoir à l’autre, sans même qu’il l’ait demandé. Vous êtes le seul capitaine de votre vie, c’est à vous de reprendre les commandes, à vous de vous donner de la valeur. 

Comment les autres peuvent-ils vous reconnaître et vous aimer si vous ne le faites pas d’abord vous-même ? Apprendre à s’aimer soi-même, c’est la base du développement personnel et la garantie d’une vie heureuse et épanouie malgré les épreuves. Sans cet amour, vous risquez : 

  • d’être toujours insatisfait et en colère ;
  • d’être souvent triste ;
  • de ne pas atteindre vos objectifs de vie ;
  • de manquer d’estime de soi et de confiance en soi ;
  • d’avoir souvent des rapports conflictuels avec votre entourage, etc. 

Le besoin de reconnaissance dans les relations amoureuses 

Parfois, quand nous sommes amoureux, nous avons tendance à courir après les marques d’affection de notre partenaire. Évidemment qu’il est aussi important de montrer sa reconnaissance dans un couple, en revanche, quand ce besoin devient obsessionnel, il est nécessaire de s’y pencher. 

Si vous avez besoin constamment de reconnaissance sur toutes les attentions que vous portez au quotidien à votre conjoint, alors posez-vous ces simples questions : 

  • Pourquoi concrètement faites-vous cela ?  
  • Est-ce par amour et envie de faire plaisir ? 
  • Est-ce par besoin d’être rassuré pour ne plus avoir peur ? 

Si la peur est à l’origine de vos marques d’attention, alors vous allez devoir changer votre comportement sinon vous risquez d’épuiser votre partenaire et de le perdre. Dans ce genre de situation, il ne s’agit pas de votre partenaire, mais de votre capacité à savoir exister par vous-même

➡️ Lisez aussi mon article sur les langages de l’amour pour mieux communiquer en couple.

Le besoin de reconnaissance au travail 

Ce besoin de reconnaissance est extrêmement présent dans la sphère professionnelle. Je ne vais pas nier que recevoir des compliments représente un véritable moteur et une motivation précieuse. Cependant, ils ne doivent pas conditionner la valeur que vous portez à votre travail ainsi qu’à vous-même. 

Sachez que vos supérieurs ou vos collaborateurs ont leurs propres problématiques et que leur monde ne tourne pas autour de vous. Dans un monde du travail qui va de plus en plus vite, avec des obligations de résultats au quotidien, la reconnaissance n’est pas toujours le premier réflexe. Cela ne signifie pas pour autant que vos collaborateurs ne sont pas satisfaits de votre travail.  

Si vous souhaitez être reconnu pour votre travail, commencez par le voir et le reconnaître vous-même. Félicitez-vous au quotidien des efforts que vous fournissez, soyez fier de vos accomplissements et honorez-vous comme il se doit. Ayez confiance en vos capacités, prenez conscience de votre potentiel illimité et lâchez-prise

6 solutions efficaces pour se libérer du besoin de reconnaissance 

Solution N° 1 : prendre conscience de son besoin de reconnaissance et de son origine

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La première étape pour trouver des solutions et transformer sa vie, c’est de reconnaître sa problématique. En l’occurrence, il est important de prendre conscience de son besoin excessif de reconnaissance et d’en identifier l’origine. Si vous préférez nier ce comportement, vous n’allez certainement pas progresser et vous risquez de rester malheureux et frustré. Posez-vous les questions suivantes : 

  • Quel importance accordez-vous au regard des autres ?
  • Quel opinion avez-vous de vous-même ?
  • Pourquoi voulez-vous attirer l’attention d’autrui ?
  • Avez-vous besoin constamment de reconnaissance en amour, en amitié, au travail ?
  • Êtes-vous fier de vos accomplissements et de vous-même ? 
  • Faites-vous des choses rien que pour vous ?
  • Que ressentez-vous face au manque de reconnaissance ?

Menez aussi l’enquête et revenez à votre enfance pour déterminer l’origine de ce besoin viscéral de reconnaissance : 

  • Avez-vous manqué d’amour inconditionnel ?
  • Avez-vous été surprotégé ? 
  • Vos parents vous ont-ils complimenté sur vos efforts ? Ont-ils reconnu vos qualités ? 

Vous pouvez faire ce travail seul, mais l’aide d’un coaching en développement personnel peut être précieuse. Un regard extérieur, professionnel et bienveillant vous fera gagner beaucoup de temps. 

Solution N° 2 : apprendre à s’aimer soi-même 

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S’aimer soi-même ne va pas forcément de soi et c’est souvent le fruit d’une introspection profonde. Mais si vous souhaitez vous libérer du besoin de reconnaissance, il est vital de cultiver l’amour de soi. Encore une fois, n’attendez pas que les autres vous aiment, c’est leur donner trop de pouvoir sur votre bonheur. 

La seule personne dont doit dépendre votre bonheur, ce sera toujours vous et rien que vous ! Ne pensez pas que c’est de l’égoïsme, c’est une simple question de bon sens. Vous ne pourrez pas aimer les autres, si vous ne vous aimez pas d’abord vous-même. Voici quelques pistes : 

  • acceptez-vous tel que vous êtes ;
  • acceptez vos erreurs ;
  • prenez soin de votre corps et de votre esprit ;
  • apprenez à vous faire plaisir au quotidien, etc. 

Solution N° 3 : travailler la confiance en soi et l’estime de soi 

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Le besoin constant de reconnaissance est aussi lié à un manque de confiance en soi ainsi qu’à une faible estime de soi. L’estime de soi est composée de : 

  • l’amour de soi ;
  • l’image de soi ;
  • la confiance en soi. 

La confiance en soi, c’est croire en son potentiel. Nul besoin d’être rassuré et réconforté par autrui, vous savez pertinemment que vous avez les capacités d’atteindre tous vos objectifs. La confiance en soi se bâtit dès l’enfance, mais elle s’acquiert aussi petit à petit en étant vigilant et en travaillant sur soi. 

Avoir confiance en soi vous rend autonome et vous dispense d’attendre toutes sortes de compliments ou d’encouragements. Cela améliore également votre estime de soi, vous êtes conscient de votre valeur et vous ne laissez personne vous déprécier. Vous ne serez plus dans l’illusion du manque, conscient que toutes les solutions sont déjà en vous. 

Solution N° 4 : accepter de ne pas faire l’unanimité 

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Et oui, les autres ont le droit le plus absolu de ne pas vous aimer et de ne pas vous reconnaître. C’est désagréable, c’est bien mieux d’être apprécié, mais vous ne pourrez jamais obliger qui que ce soit à vous aimer et à vous féliciter. Il vous est déjà arrivé de ne pas aimer une personne au premier contact ? C’est de l’ordre du subtil, de l’éducation et du chemin de vie, certaines personnes ne sont pas faites pour s’entendre. 

La personne qui éprouve un besoin de reconnaissance viscéral peut en être très affectée, cherchant indéfiniment à obtenir cette reconnaissance. Je vous préviens tout de suite, c’est une quête vouée à l’échec qui ne fera que vous épuiser et vous faire du mal. Le fait que quelqu’un ne vous apprécie pas et ne reconnaisse pas votre travail ne remet absolument pas en cause votre valeur. Cela reste un simple jugement qui n’engage que la personne qui l’émet. 

Ne pas être aimé, ce n’est pas grave et c’est plutôt sain ! Cela signifie que vous avez une personnalité et que vous affirmez votre point de vue. En général, ce ne sont pas vos proches qui ne vous aiment pas, alors posez vous la question : qu’est-ce que cela peut vous faire que la femme de votre voisin ne vous aime pas ? Concentrez-vous sur ce qui compte vraiment et ne laissez pas les autres vous définir. 

➡️ Découvrez mon article sur l’EFT, une technique puissante de libération émotionnelle.

Solution N° 5 : faire le tri dans son entourag

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Une personne qui est addicte au besoin de reconnaissance entretient souvent des relations toxiques. J’utilise le mot relation, car il est important de savoir que ce sont les relations qui peuvent être toxiques, pas les personnes. Par exemple, il peut arriver que votre conjoint soit un pervers narcissique et que vous soyez sous son emprise. Cette emprise implique le besoin que vous avez d’être complimenté et reconnu par lui. 

Il est aussi possible d’avoir une relation toxique avec certains amis, toujours sous emprise, on court après le besoin de reconnaissance. Pour détecter ce genre de rapports néfastes, soyez vigilant à certains signes : 

  • la dépendance affective
  • la diminution de votre estime de soi ;
  • perte de confiance en soi ;
  • relation épuisante ;
  • les critiques incessantes ;
  • une emprise grandissante ; 
  • la tendance à toujours satisfaire l’autre, etc.

Alors, n’hésitez pas à cesser ce genre de relations néfastes qui ne fera que vous détruire au fil du temps. Éloignez-vous des personnes pessimistes, négatives et qui vous transmettent leur stress et leurs peurs. Si comme l’affirme Jim Rohn, nous sommes “la moyenne des 5 personnes les plus proches de nous” alors autant s’atteler à bien les choisir. 😉 

Solution N° 6 : sortir de sa zone de confort  

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Sortir de sa zone de confort, c’est faire face à l’inconnu, entreprendre des choses nouvelles et ne pas en connaître l’issue. Ainsi, vous serez moins dans ce besoin de reconnaissance puisque vous n’aurez aucune attente. Rester dans son schéma habituel instaure une routine que l’on maîtrise et dans lequel s’installe un besoin de reconnaissance presque automatique.

Si vous testez de nouvelles activités, que vous acceptez de nouvelles responsabilités, que vous vous mettez plus en avant, vous allez gagner en confiance en soi et vous prendrez beaucoup plus d’assurance. Imaginons que vous rêviez d’écrire un livre, que vous alliez jusqu’au bout en l’auto-éditant et que vous ayez des retours encourageants. Pensez-vous par la suite devoir toujours attendre la reconnaissance des autres ? Vous vous sentirez fier et prêt à relever tous les défis ! 

Ce qu’il faut retenir 

Vous en savez un peu plus sur le besoin de reconnaissance et surtout comment faire pour s’en libérer. Même s’il est toujours gratifiant d’être reconnu et félicité, ne vous diluez pas dans le regard des autres. Les encouragements représentent un joli bonus, mais ne doivent pas constituer votre moteur principal. 

Bâtissez une relation de confiance avec vous-même, soyez le premier garant de votre valeur, ne laissez jamais personne vous définir. La personne dont vous devez attendre le plus de reconnaissance, c’est de vous-même. C’est maintenant à vous d’agir et d’adopter ces 6 solutions, je vous les rappelle à nouveau : 

  • prendre conscience de son besoin de reconnaissance et de son origine ;
  • apprendre à s’aimer soi-même ;
  • travailler la confiance en soi et l’estime de soi ;
  • accepter de ne pas faire l’unanimité ;
  • faire le tri dans son entourage ;
  • sortir de sa zone de confort.

Alors, par quelle solution allez-vous commencer ? Avez-vous d’autres conseils pour vous libérer du besoin de reconnaissance ? Je suis impatient de vous lire dans les commentaires ci-dessous. Rejoignez-moi lors de mon séminaire développement personnel Destination Réussite, je vais vous motiver à croire en vous pour vivre la vie que vous méritez. J’ai hâte de vous y retrouver !

À très vite, 

Max

 

S’aimer Soi-Même : 6 Conseils Pour y Parvenir

S’aimer soi-même semble être une évidence et pourtant, de nombreuses personnes peinent à cultiver l’amour de soi et se perdent souvent dans les désirs des autres. Le bonheur et l’épanouissement passent par la perception et l’estime que nous avons de nous-mêmes. Je peux vous assurer d’une chose : si vous passez votre temps à vous dévaloriser, vous allez vivre une vie triste, solitaire et qui ne vous ressemble pas. Il est donc essentiel de vous reconnecter à vous-même, d’apprendre à mieux vous connaître, de reprendre confiance en vous et de vous accepter tel que vous êtes. Dans cet article, je vais vous expliquer l’importance de s’aimer soi-même et surtout je vais vous donner 6 conseils précieux pour y parvenir. Alors soyez prêt à vous cajoler, ça commence tout de suite ! 😉

S’aimer soi-même : ça veut dire quoi ? 

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L’amour de soi : définition 

L’amour de soi, c’est la faculté que nous avons de nous aimer de manière inconditionnelle et de nous accepter tels que nous sommes. S’aimer soi-même représente un des piliers fondamentaux du développement personnel. C’est aussi le défi de toute une vie.

L’amour de soi est une des composantes de l’estime de soi (avec l’image de soi et la confiance en soi). Si nous n’apprécions pas la personne que nous sommes et que nous nous jugeons en permanence, nous allons souffrir d’un cruel manque de confiance en soi. Dans ce cas de figure, il nous sera aussi très difficile d’aimer les autres et de bâtir des relations saines et durables. 

Durant notre vie, la personne avec qui nous sommes le plus exigeant, c’est souvent nous-mêmes. Avez-vous déjà remarqué comment nous pouvons mal nous considérer ? Nous sommes bien plus conciliants et patients avec les autres. Apprendre à s’aimer soi-même, c’est surtout mieux se connaître pour se reconnecter à soi et à son plein potentiel.  

Pourquoi pouvons-nous manquer d’amour de soi ?

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Les causes d’un manque d’amour de soi prennent le plus souvent naissance dans notre enfance. Savoir s’aimer soi-même dépend beaucoup de l’amour que nos parents et nos proches nous ont donné étant enfant. 

Il est important de faire la différence entre bien-être matériel et amour. En effet, une personne peut n’avoir manqué de rien, mais ne pas avoir reçu d’amour pour autant. Je vous parle ici d’affection profonde, de marques de tendresse, de paroles réconfortantes. L’amour véritable, c’est un parent qui vous prend dans ses bras et qui comble vraiment vos besoins affectifs et émotionnels sans rien attendre en retour. 

Sans s’en rendre compte, certains parents conditionnent leur amour en fonction des résultats scolaires et du comportement de leur enfant. Ces enfants deviendront des adultes qui auront du mal à éprouver de l’amour pour eux-mêmes mais aussi pour les autres. Le manque d’amour de soi peut aussi provenir d’autres facteurs comme : 

  • les traumatismes physiques et psychologiques (abus sexuels, relations toxiques, séparation, etc.) ;
  • l’environnement : l’appartenance à une secte, à un groupe marginalisé ou bien à une population opprimée peut véhiculer des messages qui amènent certains individus à ne pas s’aimer soi-même. 
  • les réseaux sociaux : ils nous poussent sans cesse à nous comparer aux autres et à poursuivre un idéal qui n’existe pas.

S’aimer soi-même : Pourquoi est-ce si fondamental ?

Pour développer son plein potentiel 

Utiliser son plein potentiel revient à faire émerger tous ses talents pour vivre une vie plus heureuse et épanouie tant personnellement que professionnellement. Si vous manquez d’amour de soi, vous ne pourrez pas déceler toutes vos ressources. Vous resterez aveugle et fermé à toutes vos capacités, vous ne saisirez aucune opportunité et vous ne serez pas heureux.  

Apprendre à s’aimer soi-même, c’est une des conditions immuables de l’épanouissement et du bonheur. Cela va améliorer votre estime de soi et vous donner toutes les clés pour rester confiant et déterminé face à l’adversité. L’amour de soi n’est pas du narcissisme, mais un élément essentiel de votre construction pour réussir votre vie

Pour pouvoir aimer les autres en retour 

Bien qu’il faille cultiver une certaine solitude pour pouvoir mieux se comprendre, nous n’en sommes pas moins des êtres sociaux. Le bonheur d’une vie passe aussi par la qualité de nos relations avec les autres. Pour entretenir de bonnes relations, il est essentiel de savoir aimer les gens. Comment aimer les autres si nous ne parvenons pas à nous aimer nous-mêmes ? 

Une autre question est fondamentale, comment accepter l’amour d’autrui, si nous pensons ne pas le mériter ? Ne pas vous aimer va vous inciter à réclamer plus d’amour à votre entourage pour combler ce vide en vous. Dans tous ces cas de figure, le résultat est le même, vous risquez d’abîmer vos relations, de vous isoler et de penser que personne ne vous aime. 

Apprendre à s’aimer soi-même va contribuer à combler ce vide et va changer votre rapport aux autres. Mais c’est surtout dans l’intimité de la famille, du couple et de l’amitié que les bienfaits seront les plus précieux. 

➡️Découvrez mon article sur la méthode kaizen et prenez le temps de vivre. 

6 conseils pour réussir à s’aimer soi-même 

Conseil n° 1 : identifier ses talents et ses qualités 

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S’aimer soi-même, c’est tout d’abord identifier et reconnaître ses qualités et ses talents. Encore une fois, il ne s’agit pas là de narcissisme, mais de savoir être conscient de ses aptitudes et de ses ressources. Nous avons tous des domaines de prédilection que l’on peut aussi appeler zone de génie

La zone de génie, ce sont ces choses qui nous passionnent, que nous faisons facilement, dans un certain flow. Par exemple, certaines personnes sont douées et passionnées par l’écriture. Elles ont un imaginaire très prolifique et elles peuvent écrire pendant des heures. 

Utilisez un carnet et listez toutes vos qualités et ce pourquoi vous vous sentez doué. Que faites-vous plus efficacement que les autres ? Pour quelles actions les gens vous félicitent ? Si vous peinez à trouver vos qualités et vos talents, faites appel à vos proches et demandez leur de vous donner 10 qualités chacun. 

Pensez à noter les compliments et tous les messages positifs sur votre personne et vos actions au quotidien. L’intérêt de tenir ce genre de carnet et d’y revenir souvent pour vous rappeler quelle personne merveilleuse, talentueuse et digne d’amour vous êtes. 

Conseil n° 2 : accepter ses défauts et ses erreurs 

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Comme tout être humain qui se respecte, vous possédez des qualités, mais aussi des défauts. Vous pouvez exceller et faire de grandes choses, mais aussi commettre des erreurs monumentales. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas grave, bien au contraire. Les erreurs traceront le chemin de votre réussite

Les défauts ne font pas de vous une mauvaise personne, ils font de vous un être humain. S’aimer soi-même, c’est voir aussi ses failles, les accepter et en faire une force. Ce travail va vous aider à identifier vos points faibles tout en restant dans la bienveillance avec vous-même : 

  • Demandez-vous comment améliorer certains traits de votre personnalité pour vivre une vie plus sereine ? 
  • Quelles sont les actions concrètes que vous pouvez mettre en place pour y parvenir ?
  • Comment pouvez-vous tirer du positif de vos points faibles ? 

S’aimer soi-même, c’est aussi reconnaître avec humilité ses erreurs. Il est important d’accepter clairement la responsabilité d’une faute pour pouvoir l’analyser et faire mieux la prochaine fois : 

  • Quelle leçon puis-je tirer de cette erreur ? 
  • Que puis-je faire de différent pour ne plus avoir à commettre cette erreur ? 
  • Qu’ai je appris sur moi-même ? 

Conseil n° 3 : transformer tous les messages négatifs 

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Votre manque d’amour de soi provient sûrement de messages négatifs que vous avez pu entendre étant enfant. Prenez le temps de vous souvenir de ce que votre famille et votre entourage disaient régulièrement de vous et que vous avez pris pour acquis. Par exemple, un enfant qui a souvent entendu qu’il n’était pas fait pour l’école ou alors qu’il était nul en sport, maladroit, distrait, etc. 

Ces messages négatifs n’engagent que les personnes qui les prononcent et ne sont pas des vérités absolues. Il est essentiel de savoir remettre en question le jugement des personnes qui nous sont proches et de s’en détacher rapidement. Elles manquent, elles aussi, de confiance et d’amour de soi. 

Amusez-vous à apporter un message positif à chaque message négatif entendu dans votre enfance. L’important, c’est de pouvoir gagner en confiance et de savoir exactement ce que vous valez par apport à votre prisme personnel. En transcendant ces messages, s’aimer soi-même deviendra naturel. L’amour de soi est d’ailleurs exponentiel, les personnes n’éprouvent plus le réflexe de distiller des messages négatifs, cela devient un cercle vertueux

Conseil n° 4 : prendre soin de vous

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S’aimer soi-même, c’est aussi savoir prendre soin de son corps et de son esprit. Je suis persuadé que vous vous occupez avec intérêt de vos proches, alors pourquoi ne pas faire la même chose avec vous ?  Quand on s’aime, on se chouchoute et on s’entretient au quotidien grâce à des marques d’attention  : 

  • se faire masser ;
  • aller au spa ;
  • prendre un bain moussant ;
  • faire des balades en pleine nature ;
  • manger sainement ;
  • dîner chez des amis proches ou en famille régulièrement ;
  • aller au cinéma, à des expos, au musée, au théâtre, etc.

N’est-ce pas aussi le bon moment pour reprendre le sport ? Ou bien en faire plus régulièrement ? Le sport est un merveilleux moyen pour se dépasser et gagner en confiance en soi. Nul besoin de faire de la compétition ou de viser des objectifs prestigieux, il vous suffit juste de pratiquer l’activité sportive de votre choix avec plaisir et régularité. Marcher 3 fois par semaine et améliorer votre temps au fur et à mesure vous remplira de fierté. De plus, le sport vous permet de libérer des endorphines (hormones du bonheur). 

N’oubliez pas de vous parler avec bienveillance et de cultiver l’optimisme. Vous n’avez aucun pouvoir sur les autres, mais vous avez le pouvoir sur vous, alors prenez-le. Complimentez-vous régulièrement, focalisez-vous sur vos réussites et surtout  pardonnez-vous, c’est la clé la plus précieuse pour être en paix avec soi-même.

Conseil n° 5 : apprendre à dire non 

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Il est important de prendre conscience que parfois dire non aux autres, c’est se dire oui à soi-même. Si vous décidez de cultiver un peu plus l’amour de soi, vous devez commencer par vous respecter en vous affirmant. Dire non n’est pas chose aisée, de nombreuses personnes craignent de décevoir ou de ne plus être aimées. 

Retenez ceci : ce n’est pas parce que vous dites non que l’on ne vous aimera plus. Et si cela devait être le cas, alors vous auriez tout à gagner à vous éloigner de certaines personnes. Ce type de relation ne peut que contribuer à vous sous-estimer. En assumant vos prises de position et vos décisions vous serez fier de vous, et s’aimer soi-même passe par le regard que l’on porte sur soi. 

Commencez dès demain, apprenez à dire non et vivez en accord avec vous-même. Cessez de vouloir faire plaisir et exprimez vos ressentis, même si c’est en désaccord avec vos proches.  

Conseil n° 6 : entamer un coaching de développement personnel 

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Il peut s’avérer nécessaire de faire appel à des professionnels de l’accompagnement pour apprendre à gérer ses émotions et à cultiver l’amour de soi. Entamer un coaching de développement personnel peut vous aider à identifier les causes profondes de ce manque d’amour de soi. Ainsi, vous pourrez mettre des actions en place pour apprendre enfin à vous aimer sincèrement. 

Un accompagnement professionnel peut être indispensable pour surmonter des épreuves douloureuses et des traumatismes. Il est important de savoir se faire aider pour gagner du temps et pouvoir s’épanouir.

Tout est en vous et part de vous, un coach professionnel saura vous guider et faire émerger toutes vos ressources pour débuter un nouveau chapitre de votre vie. Et cela commence évidemment par s’aimer soi-même. Plusieurs techniques peuvent vous être proposées comme : 

  • la PNL ;
  • la communication non-violente ;
  • l’EFT, etc. 

➡️ Lisez mon article sur la communication non violente.

Ce qu’il faut retenir 

Vous connaissez maintenant l’importance de savoir s’aimer soi-même ainsi que mes 6 conseils pour y parvenir. Nous avons tous vécu une enfance plus ou moins compliquée avec des parents qui ont fait ce qu’ils pouvaient. Ce qui vous définit ce n’est pas votre enfance ou les drames que vous avez traversés, ce qui vous définit, c’est ce que vous mettez en place tous les jours pour progresser. Il vous appartient maintenant de passer à l’action et d’appliquer mes 6 conseils pour cultiver l’amour de soi, je vous les rappelle à nouveau : 

  • identifier ses talents et ses qualités ;
  • accepter ses erreurs et ses défauts ;
  • transformer tous les messages négatifs ;
  • prendre soin de vous ;
  • apprendre à dire non ;
  • entamer un coaching de développement personnel. 

Que pensez-vous de l’amour de soi ? Comment parvenez-vous à le cultiver ? Je vous invite à me partager vos commentaires et vos réflexions dans les commentaires ci-dessous, je suis impatient de vous lire. Si vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes en quête d’épanouissement et que vous souhaitez transformer votre vie. Alors participez à mon séminaire développement personnel Destination Réussite, je vous donnerai toutes les clés pour vivre enfin la vie que vous méritez.

À très vite,

Max

 

Claustrophobie : 5 Méthodes pour la Combattre

Ascenseur, rame de métro, train ou encore pièce sans fenêtre : dans votre quotidien, vous devez traverser une multitude d’espaces clos. Le problème ? Vous êtes claustrophobe. De la stratégie d’évitement à la limitation de vos déplacements, vous avez tout tenté pour éviter de vous retrouver dans ces endroits confinés. Malgré tout, cette peur d’être enfermé vous handicape et vous empêche même d’accomplir certains de vos objectifs. Vous souhaitez savoir quelles sont les causes de la claustrophobie et comment la vaincre ? Découvrez dans cet article, 5 méthodes efficaces pour combattre votre peur de l’enfermement.

La claustrophobie : définition et symptômes

claustrophobie

La claustrophobie se définit par la peur des espaces confinés. 5 à 7 % de la population mondiale souffrirait de cette peur, classée comme un trouble anxieux.

Les personnes claustrophobes sont ainsi terrorisées à l’idée d’être enfermées dans n’importe quel espace clos. On parle fréquemment des ascenseurs, mais les trains, les télécabines, les pièces réduites ou même le cylindre d’un appareil IRM sont concernés.

Les symptômes ressentis par une personne souffrant de claustrophobie sont souvent les mêmes. Le claustrophobe, lorsqu’il se trouve dans un espace réduit, ressent subitement une profonde angoisse. Ne pouvant la juguler, cette anxiété augmente jusqu’à créer d’autres symptômes :

  • La personne voit son rythme cardiaque s’accélérer.
  • Elle est prise de vertiges et est au bord de l’évanouissement
  • Elle a chaud, a l’impression d’étouffer.
  • En cas de claustrophobie extrême, elle a peur de mourir.

Pourquoi devient-on claustrophobe ?

Les causes de la claustrophobie sont propres à chaque personne. Cependant, il est assez fréquent que les personnes claustrophobes aient été confrontées, dans leur passé, à un traumatisme d’enfermement (par exemple : un enfant qu’on punit régulièrement dans un espace confiné ou une personne ayant subi une agression dans un ascenseur).

D’autres motifs peuvent également expliquer la claustrophobie :

  • l’hyperémotivité (difficulté à contrôler ses émotions) ;
  • des facteurs génétiques liés à une fragilité psychophysiologique déjà ancrée.

Vaincre la claustrophobie : 5 méthodes efficaces

Comme toute peur irrationnelle, on ne se défait pas de la claustrophobie en un claquement de doigts. Vous pouvez essayer de vous en sortir seul grâce à des techniques de relaxation par exemple. Mais si cette peur de l’enfermement est ancrée en vous depuis des années, vous faire accompagner par un professionnel semble tout indiqué. Alors, ensemble, faisons un tour d’horizon des méthodes qui peuvent vous aider à sortir de la claustrophobie.

Méthode N° 1 : Combattre la claustrophobie grâce à l’hypnose

claustrophobie

L’hypnose est un état de conscience modifié situé entre le sommeil et la veille. Cet état hypnotique peut être inconscient (nous y entrons plusieurs fois par jour sans même nous en rendre compte) ou provoqué.

Par essence, une personne claustrophobe ou souffrant d’une tout autre phobie présente des difficultés à gérer ses émotions. Son inconscient associe en effet un espace restreint à un danger. Au contraire, lorsqu’elle se trouve sous hypnose, elle est plus détendue et donc plus à même d’écouter les messages qui lui sont suggérés par l’hypnothérapeute. L’hypnose lui permet de lâcher prise en profondeur.

On dénombre plusieurs types d’hypnose. L’une des plus pratiquées est l’hypnose Ericksonienne, qui repose sur l’écoute et le langage.

À l’instar d’un coach en développement personnel, le praticien en hypnose Ericksonienne amène son patient à trouver en lui les ressources pouvant régler son blocage. Avec votre thérapeute, vous cherchez les causes de votre claustrophobie et trouvez ensemble des solutions pour améliorer votre trouble anxieux. Au fil des séances, vous vous confrontez doucement à vos peurs et réussissez finalement à les déconstruire.

➡️ Bon à savoir : saviez-vous que vous pouvez vous plonger seul en état de transe ? Découvrez dès à présent mon article sur l’autohypnose.

Méthode N° 2 : Pratiquer des exercices de relaxation pour reprendre le contrôle

L’une des techniques les plus faciles à mettre en œuvre pour vaincre votre claustrophobie est de pratiquer des exercices de relaxation. Grâce à eux, vous réussirez à mieux gérer vos émotions négatives comme le stress ou l’angoisse. Il s’agit de plus d’une méthode aisément applicable lorsque survient un moment de panique.

Exercice N° 1 : une technique de respiration

L’un des symptômes les plus visibles lors d’une crise de claustrophobie est l’accélération de la respiration. Pris d’une peur panique, votre souffle est court et saccadé.

Pour pouvoir lâcher prise, vous devez apprendre à réguler votre respiration :

  • Inspirez lentement par le nez (si vous en ressentez le besoin, fermez les yeux).
  • Retenez votre respiration pendant 2 à 3 secondes.
  • Expirez doucement par la bouche.
  • Répétez cet exercice autant de fois que nécessaire.

En vous concentrant sur votre respiration et non sur l’endroit où vous vous trouvez, votre stress et votre rythme cardiaque vont progressivement baisser en intensité.

Exercice N° 2 : la pensée positive

Pour compléter le précédent exercice axé sur votre respiration, vous pouvez également essayer d’orienter vos pensées.

En effet, lorsque vous vous trouvez dans un profond état d’angoisse, les pensées qui vous viennent à l’esprit sont négatives et ne font qu’accentuer votre stress. Pour éviter cela, concentrez-vous au contraire sur ce qu’il y a de positif dans votre vie.

Vous pouvez ainsi pratiquer la technique de la visualisation et vous imaginer entouré de vos proches dans un espace sain et sécurisé (comme votre salon, un jardin, un parc, etc.). Chasser toute pensée angoissante de votre esprit va alors vous aider à faire disparaître ce fort état de stress que vous éprouvez à l’instant même.

Méthode N° 3 : Faire face à sa peur d’être enfermé

claustrophobie

Pour vaincre la claustrophobie, vous pouvez aussi choisir de lui faire directement face. Ainsi, au lieu d’éviter tous les espaces clos, vous pouvez décider de vous y rendre malgré votre peur.

Bien entendu, cette désensibilisation se fait en douceur. Nul besoin d’aller tout de suite vous enfermer dans un placard.

Au lieu de cela, choisissez d’abord des lieux qui, malgré leurs espaces réduits, vous semblent rassurants. Si besoin, faites-vous accompagner par l’un de vos proches. Vous pouvez aussi écouter une musique feel good, qui vous donne la pêche. La fois d’après, tentez de vous y rendre seul. Puis sans musique dans les oreilles.

Votre objectif est de, petit à petit, réussir à entrer dans le lieu qui vous fait le plus peur (par exemple l’ascenseur de votre immeuble). En avançant étape par étape et en appliquant les exercices de relaxation décrits plus haut, vous pourrez progressivement vous débarrasser de la claustrophobie.

Méthode N° 4 : Apprendre à vivre avec sa phobie

Lutter contre la claustrophobie revient également à l’acceptation de cette peur de l’enfermement. Vous devez en avoir conscience et apprendre à vivre avec.

Ainsi, vous devez admettre qu’une situation où vous êtes enfermé est certes désagréable, mais elle ne vous met pas en danger. Prendre l’ascenseur est une activité à moindre risque si on la compare à l’action de traverser à pied une autoroute. Comprendre cette échelle de risques est donc un premier pas vers la guérison.

Parlons concrètement. Vous vous trouvez dans une rame de métro peu fréquentée. Soudainement, celle-ci se remplit de dizaines de voyageurs, vous plongeant dans un état de stress important. Vous vous focalisez sur le nombre de personnes présentes dans cette rame et sur le fait que vous ne pouvez plus bouger comme bon vous semble. Votre respiration s’accélère et vous ne pensez qu’à sortir rapidement de cette rame.

Et si vous appuyiez un instant sur le bouton « stop » ? Cette peur que vous éprouvez à l’instant même est-elle le résultat de la situation actuelle ou des pensées et émotions qu’elle occasionne ? Accepter que ce soient vos pensées qui génèrent cette angoisse va vous permettre de prendre du recul sur la situation et, de ce fait, limiter votre peur d’être enfermé.

Méthode N° 5 : Se faire accompagner par un psychologue en Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC)

claustrophobie

Lorsqu’une peur telle que la claustrophobie est ancrée depuis longtemps et occasionne de nombreuses crises d’angoisse, un accompagnement psychologique peut être salvateur.

Pour vaincre votre claustrophobie, vous pouvez consulter un psychologue pour un premier examen clinique. Le professionnel pourra alors juger du degré de votre trouble et vous proposer un accompagnement adapté.

Les thérapies Comportementales et Cognitives (les TCC) se sont développées en France dans les années 70. Elles viennent traiter tout un panel de troubles tels que les addictions, les troubles du comportement alimentaire ou encore les phobies.

Le but de la TCC est de supprimer le symptôme. La thérapie se concentre avant tout sur vos comportements, vos pensées et vos émotions. Elle vous aide ainsi à prendre du recul sur votre phobie, à la juger puis à modifier vos pensées et votre comportement. Vous prenez petit à petit conscience qu’une autre réalité (celle de ne plus avoir peur dans un espace clos) est possible.

 

Cet article sur la claustrophobie vous a-t-il éclairé ? Si vous êtes claustrophobe, vous sentez-vous vous prêt à surmonter cette peur de l’enfermement ? Une phobie, quelle qu’elle soit, n’est pas à prendre à la légère. Car dans les cas extrêmes, elle peut s’avérer handicapante et vous empêcher d’atteindre le plein épanouissement. De même, vous pouvez vous sentir bridé dans nombre d’activités et d’actions, ce qui réduit votre capacité à remplir vos objectifs.

➡️ Vous voulez reprendre le contrôle de votre vie et vous débarrasser de vos peurs et blocages ? Chaque année, j’organise le séminaire développement personnel Destination Réussite. Entouré de personnes volontaires et ambitieuses, vous découvrirez comment vivre une vie accomplie qui vous ressemble. Je suis impatient de vous rencontrer !

À très vite,

Max

EMDR : Une thérapie Brève et Efficace 

L’EMDR est une thérapie qui date des années 1980, mais qui gagne encore à être connue. Plutôt atypique, cette méthode se distingue par l’utilisation des mouvements oculaires pour reprogrammer certains souvenirs traumatisants chez une personne en souffrance. L’intérêt étant toujours de diminuer les sensations de douleurs et de stress, tant psychologiques que physiques. Dans cet article, je vous dis tout ce qu’il y a à savoir sur L’EMDR, c’est parti ! 

L’EMDR, qu’est-ce que c’est ? 

EMDR

Définition 

Le sigle EMDR est un acronyme qui vient de l’expression anglaise : Eye Movement Desensitization and Reprocessing. En français : Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires. On parle aussi d’intégration neuro-émotionnelle.

L’EMDR est une pratique qui repose principalement sur les mouvements des yeux en faisant appel à une stimulation bilatérale, un balayage rapide de gauche à droite. Cette pratique aurait la faculté de reprogrammer des souvenirs codés négativement dans le cerveau émotionnel. Cela réduirait la charge psychologique négative et améliorerait la santé physique et mentale des personnes.

La pratique de l’EMDR permettrait de traiter des symptômes de stress post-traumatique ainsi que les phobies. En résumé, L’EMDR peut aider tout individu qui souffre de troubles anxieux et de stress liés à un événement traumatisant. 

Historique 

C’est l’Américaine Francine Shapiro qui découvre de manière complètement fortuite la technique de l’EMDR en 1979. À cette époque, on lui diagnostique un cancer et c’est en suivant un vol d’oiseau dans un parc et en balayant le paysage du regard qu’elle se rend compte que cela atténue ses angoisses dues à son état de santé. 

Doctorante en littérature anglaise, elle change complètement de discipline pour obtenir un doctorat en psychologie clinique. Elle effectue de nombreux essais cliniques sur des volontaires, mais aussi sur des vétérans du Vietnam. C’est en 1989 qu’elle publie les résultats pour formaliser cette méthode et la nommer EMDR.

En France, c’est le médecin David Servan-Schreiber qui va introduire l’EMDR pour nous inviter à “guérir autrement” en fondant l’association EMDR France.

Les principes 

L’EMDR vise à réduire l’impact émotionnel résultant d’une situation traumatisante. Au cours des séances, le thérapeute va demander au patient de penser à ses traumatismes afin d’en ressentir toutes les émotions négatives qui en découlent. Le thérapeute viendra également interrompre ce moment par une stimulation bilatérale en induisant un mouvement des deux yeux du patient. 

Ce processus reprogramme le message traumatique dans le cortex et non plus dans le cerveau émotionnel. En n’étant pas traité par le cortex, le message traumatique a envahi le cerveau émotionnel, d’où des pensées et des émotions négatives qui persistent dans le temps. Les mouvements oculaires contribueraient à réduire les symptômes de stress et à améliorer la qualité de vie et la santé des individus. 

Quels sont les bienfaits de l’EMDR ? 

EMDR

Cette thérapie permet d’améliorer de manière significative la vie du patient et sa santé mentale en lui créant des sentiments positifs et du bien-être. Les séances d’EMDR facilitent la prise de conscience et amènent le patient à modifier : 

L’EMDR est un donc un outil précieux pour puiser en soi les ressources nécessaires pour changer ses automatismes et soigner ses troubles du comportement. Cette technique est adaptée pour traiter des troubles bien ciblés

Réduction des douleurs chroniques 

L’EMDR contribuerait à une diminution des douleurs chroniques en agissant sur la perception émotionnelle et physique de celles-ci. C’est en somme une thérapie précieuse en termes de gestion de la douleur par un individu. Le but de la thérapie est de réduire l’impact négatif de la douleur ainsi que l’anxiété et le stress qui en découlent.  

Réduction de l’impact psychologique lié à un traumatisme 

La thérapie EMDR est très souvent préconisée et utilisée pour traiter les traumatismes psychologiques des individus suite à des événements violents tels qu’un viol, une période de deuil, un accident de voiture, etc. La littérature scientifique a démontré une baisse : 

  • de la détresse psychologique ;
  • des troubles du stress et de l’anxiété ;
  • de la dépression. 

Cette technique est considérée comme une thérapie de mémoire, elle prend en compte le passé douloureux de l’individu pour le restructurer et en guérir les traumatismes.

L’EMDR peut aussi diminuer dans certains cas la prise d’antidépresseurs et autres anxiolytiques. Cela étant, il est impératif d’être suivi par un thérapeute formé à la technique et de n’arrêter les traitements ou la psychothérapie qu’après une consultation avec son médecin, son psychiatre ou son psychologue. 

Traitement des phobies 

Les phobies sont bien souvent liées à notre passé. Par exemple, une peur viscérale des chiens peut venir d’une attaque dans notre enfance. Toutes les peurs ont pris naissance dans notre passé pour se nourrir au fil des années et devenir des monstres incontrôlables.

Bien souvent, ces phobies viennent de peurs irrationnelles. Prenons également l’exemple d’un militaire qui se bat et risque sa vie au quotidien, mais qui est terrorisé dans un avion de ligne. Comme mentionné plus haut, l’événement à l’origine de la phobie a trop investi le cerveau émotionnel. La thérapie EMDR va travailler sur le ressenti initial pour atténuer la sensation de peur.

➡️ Lisez mon article sur l’intuition, vous découvrirez comment la suivre et la développer.

Quel est le processus d’une séance d’EMDR ? 

EMDR

Le thérapeute 

Tout d’abord, il est important de préciser que l’EMDR est une thérapie clinique encadrée par plusieurs organismes, notamment en France : 

  • l’EMDR Institute (Francine Shapiro, USA) ;
  • l’association EMDR Europe ;
  • l’association EMDR France. 

 Une formation agréée par tous ces organismes va dispenser des cours théoriques et pratiques sur deux niveaux, accompagnés par des cliniciens expérimentés lors du cycle de supervision. Cette formation est réservée aux : 

  • psychiatres ;
  • psychologues cliniciens ; 
  • psychothérapeutes ;

La séance D’EMDR 

La particularité de la méthode EMDR, c’est de prendre en compte le passé du patient. Le praticien qualifié va donc entamer un dialogue poussé pour mieux le connaître. Ensuite, il va continuer ce travail avec une exploration profonde de sa problématique pour venir au plus près de ce qui le fait souffrir.

Le thérapeute va demander au patient de revenir à son traumatisme pour le ressentir intensément afin d’en évaluer l’impact émotionnel. Cette évaluation servira de base pour mesurer les progrès au fil du travail et des séances.  

Il est maintenant temps pour le patient de se représenter avec force et réalisme l’événement traumatique. Il peut le faire de manière émotionnelle, mais aussi de manière physique, visuelle ou cognitive. Durant cette phase, le thérapeute vient soumettre des stimulis au patient, le plus souvent en provoquant des mouvements oculaires, mais cela peut aussi être sonore ou avec des tapotements sur les bras. 

Le dialogue est maintenu entre le thérapeute et son patient, ils peuvent échanger sur la séance entre chaque stimulation. Le patient peut faire part de ses sensations ainsi que les émotions qu’il a ressenti. En revanche, il est important de savoir que cela n’est pas forcément nécessaire. Le nombre de séances dépendra du type de traumatisme, mais aussi de la façon dont le patient réagit à la thérapie EMDR.

➡️ Découvrez mon article sur la clé de l’épanouissement : Être en phase avec soi-même.

Quelle est l’efficacité réelle de l’EMDR ? 

EMDR

La thérapie EMDR fait l’objet de nombreuses études scientifiques et d’une recherche médicale régulière attestant de son efficacité sur les symptômes de stress post-traumatique. Cette méthode est pratiquée par des professionnels de la psychologie et de la psychiatrie et conseillée par de nombreux médecins. 

Cependant, comme toutes pratiques, elle dépend du sujet qui peut répondre plus ou moins favorablement selon sa personnalité, sa construction, son état de santé et la nature de son traumatisme. Tout comme l’EFT, ce sont des thérapies brèves, somme toute assez nouvelles, mais porteuses d’espoirs pour des personnes en souffrance. 

Ce type de thérapie doit être encadré par des professionnels et surtout doit représenter un atout de plus pour améliorer sa qualité de vie. Il n’est pas question d’abandonner une autre thérapie ou un coaching, mais juste de mieux s’armer et de découvrir de nouveaux outils

 

Vous voilà un peu plus renseignés sur la thérapie EMDR. C’est maintenant à vous de creuser un peu plus le sujet si cette méthode vous interpelle. Aujourd’hui et plus que jamais le mieux-être est une priorité. En vous informant, vous devenez acteur de votre santé et de votre bien-être pour trouver les méthodes qui vous correspondent le mieux. C’est aussi un formidable moyen de toujours mieux se connaître. 

N’hésitez pas à me partager vos avis sur cette thérapie dans les commentaires ci-dessous. Je serai curieux de savoir si vous l’avez déjà utilisée ou si j’ai pu piquer votre curiosité. Dans tous les cas, si vous lisez cet article, c’est que vous avez envie de vous épanouir. Alors, participez à mon séminaire développement personnel Réussite Maximum, le succès et le bonheur sont à portée de vos mains.

À très vite,

Max

 

 

Se Remettre en Question : 3 Étapes pour y Arriver

Vous arrive-t-il de vous remettre en question ? Est-il fréquent pour vous d’admettre que vous avez commis une erreur ou que vous auriez pu faire mieux ? Si la réponse est non, pouvez-vous me dire pourquoi ? Peut-être avez-vous peur de montrer vos faiblesses ou tout simplement peur du changement. À cause de cela, vous repoussez sans cesse cette remise en question qui reste pourtant nécessaire à toute évolution personnelle et professionnelle. Sans pour autant chambouler toute votre existence, cette introspection peut s’avérer libératrice. Vous désirez savoir comment vous remettre en question ? Existe-t-il des étapes précises à suivre ? Découvrez tout cela dans cet article !

Pour quelles raisons se remettre en question ?

Les raisons de se remettre en question peuvent être nombreuses. Simplement, par peur du changement ou par manque de temps, vous repoussez sans cesse cette étape pourtant primordiale à toute transformation.

Car aux prémices du changement se situe inévitablement une réflexion préalable et donc une remise en cause de sa vie actuelle. C’est cette introspection même qui influence votre passage à l’action.

Alors, pour quelles raisons une remise en question peut-elle vous être utile ? Je vous donne ici quelques exemples.

Un brown-out professionnel

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Vous avez perdu tout sens dans votre travail ? Vous exécutez vos tâches de manière automatique sans vous soucier de leur utilité ou de leur qualité ? Alors, peut-être subissez-vous un brown-out professionnel. Vous restez à votre poste tout en ayant complètement perdu de vue votre Pourquoi, cette raison profonde qui vous fait exercer cette activité.

Vous remettre en question peut alors vous permettre de vous fixer de nouveaux objectifs. Qu’est-ce qui ne vous convient plus dans votre poste actuel ? Quelles sont vos ambitions professionnelles à court, moyen et long terme ? Quels sont les éléments indispensables à votre épanouissement professionnel ? Sans pour autant remettre en cause la totalité de votre parcours, vous poser ces questions va vous permettre d’y voir plus clair. Cette clarté, en plus de redonner sens à votre carrière, va vous permettre d’adopter une nouvelle vision de vie.

Une relation de couple qui bat de l’aile

C’est inévitable : avec le temps, une relation de couple évolue. Et parfois, malgré vos efforts, la passion s’étiole, jusqu’à disparaître inexorablement. Vous avez l’impression que votre partenaire ne vous écoute plus, qu’il vous critique constamment ou qu’il ne fait plus d’efforts pour entretenir la flamme.

Ceci est peut-être vrai. Mais vous êtes-vous posé ces mêmes questions ? Les torts que vous imputez à votre partenaire sont-ils partagés ?

Rappelez-vous ceci : lorsqu’une relation de couple part à la dérive, la remise en question ne doit pas se faire de manière unilatérale. Elle doit toujours être partagée. Ainsi, je vous conseille de communiquer avec votre partenaire, d’écouter ses ressentis et de trouver ensemble les solutions qui pourraient sauver votre relation.

Le sentiment que quelque chose cloche

Si en votre for intérieur, vous sentez que vous ne prenez pas le bon chemin, si vous avez l’intuition que vous devez changer de cap, l’étape de la remise en question est primordiale. Elle va en effet vous permettre de recadrer vos décisions et de redéfinir vos priorités.

Alors même si vous ne savez pas précisément quels changements vous souhaiteriez engager, vous remettre en question et faire le point sur votre vie actuelle va vous aider dans votre cheminement.

Remise en question : les trois étapes à suivre

Savoir se remettre en question est une réelle qualité que vous pouvez aussi bien exploiter dans votre vie quotidienne que professionnelle. Mais alors, comment procéder ? Ces trois étapes peuvent grandement vous aider.

Étape N° 1 pour se remettre en question : Développer sa connaissance de soi

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Le questionnement intérieur fait partie intégrante de la remise en question. En effet, pour comprendre ce qui dicte vos besoins, vos choix, votre façon d’agir ou encore vos émotions, vous devez apprendre à mieux vous connaître et donc vous poser les bonnes questions. Pour atteindre une bonne connaissance de soi, quelques exercices peuvent être réalisés. Ne négligez pas leur importance. Car ce sont parfois les exercices les plus simples qui apportent le plus de profit.

1 — Se poser les bonnes questions pour mieux se connaître

Si je vous demande de vous décrire, que me répondez-vous ? Sans réfléchir, il est probable que vous me communiquiez votre prénom, votre âge, la ville dans laquelle vous habitez ou encore le métier que vous exercez. Pourtant, ces informations ne représentent pas réellement la personne que vous êtes.

Pour mieux vous connaître, je vous propose de vous poser les questions suivantes :

  • Qu’est-ce qui vous rend fier aujourd’hui ?
  • Quels sont vos regrets ?
  • Quelles sont vos passions ?
  • Qu’est-ce qui vous fait peur ?
  • Quelles personnes vous inspirent ?
  • À quoi ressemble votre vie rêvée ?
  • Qu’est-ce qui compte le plus pour vous ?
  • Quels sont vos points forts ?
  • Quels sont vos points faibles ?
  • Comment souhaiteriez-vous que l’on parle de vous ?

Ce questionnaire, prenez du temps pour y réfléchir. Écrivez ensuite vos réponses dans un carnet que vous garderez précieusement. Ces réponses vous sont propres, mais peuvent évoluer au fil du temps.

Les écrire va également vous permettre d’adopter la prise de recul nécessaire à une remise en question. Vous pourrez par ailleurs mettre en perspective les points qui ne vous conviennent plus et activer les leviers nécessaires au changement.

➡️ À lire aussi : Pourquoi identifier ses forces et ses faiblesses ?

2 — Réaliser sa ligne de vie

Avez-vous idée de tout ce que vous avez déjà accompli dans votre vie ? Pensez-vous à vos objectifs futurs ? La ligne de vie est un exercice de développement personnel qui va vous permettre de mieux vous connaître. Vous pourrez de plus remettre en question certains choix ou certaines actions pour avancer sur vos projets futurs.

L’exercice de la ligne de vie est simple, mais nécessite que vous preniez le temps de vous y pencher. À mon sens, deux heures minimum sont nécessaires. Dans un premier temps, tracez une ligne sur une grande feuille de papier et annotez la date du jour au milieu de celle-ci.

Commencez par remplir la partie de gauche, qui représente toutes vos années vécues, de votre naissance jusqu’à aujourd’hui :

  • Par ordre chronologique, inscrivez tous les événements marquants de votre vie (vie scolaire, universitaire, rencontres, moments forts en émotions, déménagements, etc.).
  • Souvenez-vous également des conversations qui vous ont particulièrement marqué et des leçons que vous en avez tirées.
  • Interrogez-vous sur les rêves et projets que vous aviez pendant votre enfance et adolescence.
  • Décrivez les événements charnières qui ont influé sur votre destin.

Maintenant, concentrez-vous sur la partie de droite, celle qui représente votre futur :

  • Écrivez vos objectifs à court, moyen et long terme.
  • Couchez sur le papier vos rêves (y compris les plus ambitieux).
  • Décrivez les émotions qui vous traverseront lorsque vous aurez atteint vos rêves.
  • Identifiez ce qui vous pose problème aujourd’hui (manque de confiance en soi, relation toxique, finances en berne, etc.) et exprimez votre souhait de vous en débarrasser.

3 — Réaliser un test de développement personnel

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Si vous éprouvez des difficultés à réaliser votre introspection ou si vous n’arrivez pas à mettre le doigt sur certains blocages, vous pouvez effectuer un test de développement personnel.

Au premier abord, vous avez peut-être l’impression que ces questionnaires ne sont faits que pour vous mettre dans une case. Au contraire, je suis certain qu’ils peuvent vous aider à mieux comprendre qui vous êtes. Vous pouvez également visualiser clairement les leviers à activer pour vous développer personnellement.

➡️ À découvrir : mon test d’évaluation ItsMyTree™, un outil de remise en question puissant. Grâce à lui, vous pourrez visualiser clairement vos forces dominantes, mais aussi les leviers de croissance à mettre en place pour progresser.

Étape N° 2 : Se mettre à la place de l’autre

Vous évoluez dans votre vie à travers votre propre prisme. Émotions, réactions et ressentis : ceux-ci représentent le résultat de votre vécu, de vos expériences, mais aussi de l’éducation que vous avez reçue étant enfant.

Pour vous remettre en question, vous devez donc accepter de prendre de la hauteur. Vos perceptions sont les vôtres, mais pas forcément celle des autres. L’accepter demande parfois du temps.

Pour ce faire, le meilleur conseil que je puisse vous donner est de développer votre empathie. Cette capacité à cerner et comprendre les émotions des autres représente en effet une qualité majeure à développer. À titre personnel comme professionnel, elle vous permet en effet de construire et préserver des relations saines et apaisées. Ces quelques conseils vous guideront dans votre démarche.

1 — Développer son intelligence émotionnelle

Pour vous mettre plus facilement à la place de l’autre et ainsi développer votre empathie, je vous encourage grandement à travailler votre intelligence émotionnelle.

Plus qu’une simple qualité, l’intelligence émotionnelle vous permet d’identifier et de comprendre les émotions des autres ainsi que les vôtres. Vos prises de décisions, vos réactions et votre compréhension des émotions s’améliorent et influent de ce fait sur votre niveau d’épanouissement.

Comprendre vos propres émotions, mais aussi celles des autres, vous permet naturellement de vous remettre en question. Ainsi, vous pourrez plus facilement prendre votre part de responsabilité lors d’une situation conflictuelle. Avoir conscience des ressentis et de la vision de l’autre vous donne en effet la prise de recul nécessaire pour une remise en question de vos propres schémas.

2 — Éviter toute supposition

Comme le dit si bien Don Miguel Ruiz dans son livre de développement personnel Les 4 accords Toltèques, évitez de faire des suppositions. En effet, le fait d’interpréter à tort une situation est contraire à toute forme d’empathie. Vous ne pouvez pas à la fois juger une personne et la comprendre.

Ainsi, si vous avez pour habitude, parfois bien malgré vous, d’émettre toutes sortes de suppositions, remettre en cause cette façon d’être va vous permettre d’améliorer vos relations. Vous chercherez alors à mieux comprendre les personnes qui vous entourent et gagnerez en empathie.

3 — Lire au moins 30 minutes par jour

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Si vous souhaitez remettre en cause certains de vos préjugés et gagner en empathie, la lecture est une activité riche en enseignements. Du roman au livre de développement personnel en passant par la biographie d’un entrepreneur à succès, de nombreux ouvrages peuvent vous faire découvrir de nouveaux horizons.

Un bon bouquin vous permet notamment de :

  • développer votre imaginaire ;
  • d’entrevoir les possibilités qui s’offrent à vous ;
  • de vous mettre à la place d’un personnage, d’une personne historique ou d’une personnalité en découvrant son expérience, les émotions qui l’habitent, les échecs qu’elle a traversés, etc.

4 — Accepter d’être vulnérable

Pour vous mettre à la place de l’autre plus facilement, vous pouvez également accepter votre vulnérabilité. Depuis toujours considérée comme une faiblesse, la faire transparaître peut pourtant vous permettre de gagner en empathie.

Le fait même de montrer votre vulnérabilité va aussi vous aider à vous remettre en question. Car en exposant vos failles et vos échecs, vous ouvrez la porte à d’autres témoignages et élargissez ainsi votre champ des possibles.

Étape N° 3 : Passer à l’action

Par définition, la remise en question est un exercice d’introspection préalable au passage à l’action. Je souhaite donc que vous le compreniez : remettre en cause votre façon d’agir ou vos choix ne sert strictement à rien si vous n’agissez pas ensuite !

Pour atteindre vos objectifs de vie et devenir plus épanoui, il est indispensable de tenter de nouvelles expériences et d’aller au-delà de vos préjugés. Quitte parfois à se tromper. Ça fait partie du jeu ! Et justement, ces deux astuces vont vous aider à avancer plus efficacement.

1 — Se fixer des objectifs SMART

Vous avez déjà entendu parler d’un objectif SMART, mais vous n’avez aucune idée de ce que cela veut dire ? Surtout utilisée dans le cadre professionnel, cette méthode pour se fixer un objectif peut aussi s’utiliser dans votre vie quotidienne. Laissez-moi vous détailler la signification de cet acronyme :

  • S comme Spécifique : votre objectif doit être clair et précis.
  • M comme Mesurable : il doit inclure des données quantifiables.
  • A comme Ambitieux : il doit vous pousser hors de votre zone de confort.
  • R comme Réaliste : mais il doit également être atteignable.
  • T comme Temps : il doit comporter une limite de temps.

Ainsi définis, vos objectifs sont moins flous. Vous êtes donc plus enclin à passer à l’action.

2 — Bâtir un plan développement personnel

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Chacun d’entre vous possède des objectifs de vie différents. Pour certains, ce sera simplement mener une vie heureuse et épanouie, entourée de ses proches. D’autres en revanche possèderont des envies de grandeur et souhaiteront diriger une entreprise générant des millions d’euros.

Ces deux styles de vie se valent et sont propres à chacun. Tout le monde devrait pouvoir mener la vie qu’il souhaite : en somme, une vie selon ses propres termes !

Mais pour mener une existence à la hauteur de vos ambitions, encore faut-il que vous possédiez un plan d’action. Un plan de développement personnel va vous mener tout droit vers la réussite de vos projets. Vous pourrez ainsi vous fixer des sous-objectifs concrets et vous créer de nouvelles habitudes.

Ne l’oubliez pas : votre remise en question ne s’achève pas avec ce passage à l’action. C’est un exercice que vous devez pratiquer constamment pour, si besoin, rectifier le tir en chemin. Se remettre en question doit s’apparenter à une philosophie de vie. Croyez-moi : vous n’en deviendrez que meilleur.

➡️ Vous souhaitez devenir plus performant, augmenter votre taux de bonheur ou encore balayer vos doutes et croyances limitantes ? Chaque année, j’organise le séminaire développement personnel Destination Réussite. Alors, si vous êtes ambitieux et souhaitez une meilleure vie, participez à cet événement hors du commun !

À très vite,

Max