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Claustrophobie : 5 Méthodes pour la Combattre

Ascenseur, rame de métro, train ou encore pièce sans fenêtre : dans votre quotidien, vous devez traverser une multitude d’espaces clos. Le problème ? Vous êtes claustrophobe. De la stratégie d’évitement à la limitation de vos déplacements, vous avez tout tenté pour éviter de vous retrouver dans ces endroits confinés. Malgré tout, cette peur d’être enfermé vous handicape et vous empêche même d’accomplir certains de vos objectifs. Vous souhaitez savoir quelles sont les causes de la claustrophobie et comment la vaincre ? Découvrez dans cet article, 5 méthodes efficaces pour combattre votre peur de l’enfermement.

La claustrophobie : définition et symptômes

claustrophobie

La claustrophobie se définit par la peur des espaces confinés. 5 à 7 % de la population mondiale souffrirait de cette peur, classée comme un trouble anxieux.

Les personnes claustrophobes sont ainsi terrorisées à l’idée d’être enfermées dans n’importe quel espace clos. On parle fréquemment des ascenseurs, mais les trains, les télécabines, les pièces réduites ou même le cylindre d’un appareil IRM sont concernés.

Les symptômes ressentis par une personne souffrant de claustrophobie sont souvent les mêmes. Le claustrophobe, lorsqu’il se trouve dans un espace réduit, ressent subitement une profonde angoisse. Ne pouvant la juguler, cette anxiété augmente jusqu’à créer d’autres symptômes :

  • La personne voit son rythme cardiaque s’accélérer.
  • Elle est prise de vertiges et est au bord de l’évanouissement
  • Elle a chaud, a l’impression d’étouffer.
  • En cas de claustrophobie extrême, elle a peur de mourir.

Pourquoi devient-on claustrophobe ?

Les causes de la claustrophobie sont propres à chaque personne. Cependant, il est assez fréquent que les personnes claustrophobes aient été confrontées, dans leur passé, à un traumatisme d’enfermement (par exemple : un enfant qu’on punit régulièrement dans un espace confiné ou une personne ayant subi une agression dans un ascenseur).

D’autres motifs peuvent également expliquer la claustrophobie :

  • l’hyperémotivité (difficulté à contrôler ses émotions) ;
  • des facteurs génétiques liés à une fragilité psychophysiologique déjà ancrée.

Vaincre la claustrophobie : 5 méthodes efficaces

Comme toute peur irrationnelle, on ne se défait pas de la claustrophobie en un claquement de doigts. Vous pouvez essayer de vous en sortir seul grâce à des techniques de relaxation par exemple. Mais si cette peur de l’enfermement est ancrée en vous depuis des années, vous faire accompagner par un professionnel semble tout indiqué. Alors, ensemble, faisons un tour d’horizon des méthodes qui peuvent vous aider à sortir de la claustrophobie.

Méthode N° 1 : Combattre la claustrophobie grâce à l’hypnose

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L’hypnose est un état de conscience modifié situé entre le sommeil et la veille. Cet état hypnotique peut être inconscient (nous y entrons plusieurs fois par jour sans même nous en rendre compte) ou provoqué.

Par essence, une personne claustrophobe ou souffrant d’une tout autre phobie présente des difficultés à gérer ses émotions. Son inconscient associe en effet un espace restreint à un danger. Au contraire, lorsqu’elle se trouve sous hypnose, elle est plus détendue et donc plus à même d’écouter les messages qui lui sont suggérés par l’hypnothérapeute. L’hypnose lui permet de lâcher prise en profondeur.

On dénombre plusieurs types d’hypnose. L’une des plus pratiquées est l’hypnose Ericksonienne, qui repose sur l’écoute et le langage.

À l’instar d’un coach en développement personnel, le praticien en hypnose Ericksonienne amène son patient à trouver en lui les ressources pouvant régler son blocage. Avec votre thérapeute, vous cherchez les causes de votre claustrophobie et trouvez ensemble des solutions pour améliorer votre trouble anxieux. Au fil des séances, vous vous confrontez doucement à vos peurs et réussissez finalement à les déconstruire.

➡️ Bon à savoir : saviez-vous que vous pouvez vous plonger seul en état de transe ? Découvrez dès à présent mon article sur l’autohypnose.

Méthode N° 2 : Pratiquer des exercices de relaxation pour reprendre le contrôle

L’une des techniques les plus faciles à mettre en œuvre pour vaincre votre claustrophobie est de pratiquer des exercices de relaxation. Grâce à eux, vous réussirez à mieux gérer vos émotions négatives comme le stress ou l’angoisse. Il s’agit de plus d’une méthode aisément applicable lorsque survient un moment de panique.

Exercice N° 1 : une technique de respiration

L’un des symptômes les plus visibles lors d’une crise de claustrophobie est l’accélération de la respiration. Pris d’une peur panique, votre souffle est court et saccadé.

Pour pouvoir lâcher prise, vous devez apprendre à réguler votre respiration :

  • Inspirez lentement par le nez (si vous en ressentez le besoin, fermez les yeux).
  • Retenez votre respiration pendant 2 à 3 secondes.
  • Expirez doucement par la bouche.
  • Répétez cet exercice autant de fois que nécessaire.

En vous concentrant sur votre respiration et non sur l’endroit où vous vous trouvez, votre stress et votre rythme cardiaque vont progressivement baisser en intensité.

Exercice N° 2 : la pensée positive

Pour compléter le précédent exercice axé sur votre respiration, vous pouvez également essayer d’orienter vos pensées.

En effet, lorsque vous vous trouvez dans un profond état d’angoisse, les pensées qui vous viennent à l’esprit sont négatives et ne font qu’accentuer votre stress. Pour éviter cela, concentrez-vous au contraire sur ce qu’il y a de positif dans votre vie.

Vous pouvez ainsi pratiquer la technique de la visualisation et vous imaginer entouré de vos proches dans un espace sain et sécurisé (comme votre salon, un jardin, un parc, etc.). Chasser toute pensée angoissante de votre esprit va alors vous aider à faire disparaître ce fort état de stress que vous éprouvez à l’instant même.

Méthode N° 3 : Faire face à sa peur d’être enfermé

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Pour vaincre la claustrophobie, vous pouvez aussi choisir de lui faire directement face. Ainsi, au lieu d’éviter tous les espaces clos, vous pouvez décider de vous y rendre malgré votre peur.

Bien entendu, cette désensibilisation se fait en douceur. Nul besoin d’aller tout de suite vous enfermer dans un placard.

Au lieu de cela, choisissez d’abord des lieux qui, malgré leurs espaces réduits, vous semblent rassurants. Si besoin, faites-vous accompagner par l’un de vos proches. Vous pouvez aussi écouter une musique feel good, qui vous donne la pêche. La fois d’après, tentez de vous y rendre seul. Puis sans musique dans les oreilles.

Votre objectif est de, petit à petit, réussir à entrer dans le lieu qui vous fait le plus peur (par exemple l’ascenseur de votre immeuble). En avançant étape par étape et en appliquant les exercices de relaxation décrits plus haut, vous pourrez progressivement vous débarrasser de la claustrophobie.

Méthode N° 4 : Apprendre à vivre avec sa phobie

Lutter contre la claustrophobie revient également à l’acceptation de cette peur de l’enfermement. Vous devez en avoir conscience et apprendre à vivre avec.

Ainsi, vous devez admettre qu’une situation où vous êtes enfermé est certes désagréable, mais elle ne vous met pas en danger. Prendre l’ascenseur est une activité à moindre risque si on la compare à l’action de traverser à pied une autoroute. Comprendre cette échelle de risques est donc un premier pas vers la guérison.

Parlons concrètement. Vous vous trouvez dans une rame de métro peu fréquentée. Soudainement, celle-ci se remplit de dizaines de voyageurs, vous plongeant dans un état de stress important. Vous vous focalisez sur le nombre de personnes présentes dans cette rame et sur le fait que vous ne pouvez plus bouger comme bon vous semble. Votre respiration s’accélère et vous ne pensez qu’à sortir rapidement de cette rame.

Et si vous appuyiez un instant sur le bouton « stop » ? Cette peur que vous éprouvez à l’instant même est-elle le résultat de la situation actuelle ou des pensées et émotions qu’elle occasionne ? Accepter que ce soient vos pensées qui génèrent cette angoisse va vous permettre de prendre du recul sur la situation et, de ce fait, limiter votre peur d’être enfermé.

Méthode N° 5 : Se faire accompagner par un psychologue en Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC)

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Lorsqu’une peur telle que la claustrophobie est ancrée depuis longtemps et occasionne de nombreuses crises d’angoisse, un accompagnement psychologique peut être salvateur.

Pour vaincre votre claustrophobie, vous pouvez consulter un psychologue pour un premier examen clinique. Le professionnel pourra alors juger du degré de votre trouble et vous proposer un accompagnement adapté.

Les thérapies Comportementales et Cognitives (les TCC) se sont développées en France dans les années 70. Elles viennent traiter tout un panel de troubles tels que les addictions, les troubles du comportement alimentaire ou encore les phobies.

Le but de la TCC est de supprimer le symptôme. La thérapie se concentre avant tout sur vos comportements, vos pensées et vos émotions. Elle vous aide ainsi à prendre du recul sur votre phobie, à la juger puis à modifier vos pensées et votre comportement. Vous prenez petit à petit conscience qu’une autre réalité (celle de ne plus avoir peur dans un espace clos) est possible.

 

Cet article sur la claustrophobie vous a-t-il éclairé ? Si vous êtes claustrophobe, vous sentez-vous vous prêt à surmonter cette peur de l’enfermement ? Une phobie, quelle qu’elle soit, n’est pas à prendre à la légère. Car dans les cas extrêmes, elle peut s’avérer handicapante et vous empêcher d’atteindre le plein épanouissement. De même, vous pouvez vous sentir bridé dans nombre d’activités et d’actions, ce qui réduit votre capacité à remplir vos objectifs.

➡️ Vous voulez reprendre le contrôle de votre vie et vous débarrasser de vos peurs et blocages ? Chaque année, j’organise le séminaire développement personnel Destination Réussite. Entouré de personnes volontaires et ambitieuses, vous découvrirez comment vivre une vie accomplie qui vous ressemble. Je suis impatient de vous rencontrer !

À très vite,

Max