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Syndrome de la Bonne Élève : Qu’est-ce que c’est et Comment le Vaincre ? 

Le syndrome de la bonne élève touche majoritairement les femmes en raison de leur éducation et de clichés qui ont la vie dure. Cependant, vouloir tout faire parfaitement, ne pas prendre en compte ses besoins, être dépendant du jugement extérieur, avoir un manque de confiance peut aussi transcender les genres. Nous voulons tous bien faire, moi le premier, c’est humain et plutôt saint. En revanche, quand cela vire à l’obsession et que cela génère un mal-être, il est important de s’en rendre compte et d’agir. Ce syndrome de la bonne élève, vous pouvez l’éprouver au travail, mais aussi dans votre vie professionnelle et familiale. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas une fatalité et que vous pouvez le vaincre. Je vous explique tout dans cet article. 😉

Le syndrome de la bonne élève, ça veut dire quoi au juste ? 

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Définition et origines

Le syndrome de la bonne élève, c’est une tendance à vouloir tout faire parfaitement et d’attendre constamment les félicitations de ses proches et de ses supérieurs. Ce comportement incite à toujours faire passer les autres en premier et à être dépendant du jugement extérieur.

À l’instar du syndrome de l’imposteur, le syndrome de la bonne élève n’est pas une maladie ni une pathologie. C’est un ensemble de traits de caractères et de comportements répétés qui visent la perfection et l’excellence quoi qu’il en coûte. Ce comportement peut se retrouver dans la vie privée, mais il est évidemment surtout présent dans le monde du travail et de l’entreprise en mettant l’individu sous pression.

Le syndrome de la bonne élève se construit dès l’enfance. Il se développe au sein de l’école traditionnelle, les enfants apprenant à : 

  • obéir ;
  • se taire ;
  • bien faire ; 
  • avoir de bonnes notes ;
  • être sages ; 
  • être récompensés ; 
  • être punis.

D’ailleurs, les conseils de classe attribuent à chaque fin de trimestre, des encouragements, des compliments, des félicitations ou des sanctions. Cette vision assez manichéenne du bien et du mal dans le cadre de l’école peut être accentuée par la pression familiale. Les parents peuvent soumettre leurs enfants à un haut niveau d’exigence, conditionnant leur amour aux bons résultats scolaires et au bon comportement de leur enfant. Ce dernier se sent dans l’obligation d’être parfait

La personnalité joue aussi un rôle important dans l’intensité du syndrome. Un enfant hypersensible sera plus impacté qu’un enfant d’un naturel plus intrépide. Le syndrome de la bonne élève met en cause un déséquilibre dans le développement psychologique d’un individu qui va rester emprisonné dans l’atteinte de la perfection. Cependant, cette façon scolaire de fonctionner n’a plus lieu d’être dans le monde de l’entreprise, les critères de réussite étant différents.  

Pourquoi parler de ce syndrome au féminin ?

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Ce syndrome peut aussi toucher les hommes, mais effectivement dans une proportion très inférieure. En effet, les psychologues et les sociologues s’accordent à dire que ce syndrome affecte majoritairement les femmes. En cause, un mode d’éducation différent pour les petites filles et une société qui accorde plus le droit à l’imperfection aux hommes plutôt qu’aux femmes. 

Les petites filles sont plus souvent encouragées à être gentilles, douces, conciliantes et discrètes. Là où les petits garçons sont plutôt incités à être fort, à s’affirmer et à ne pas montrer leurs émotions. Ces stéréotypes sont dommageables tant pour les petites filles que pour les petits garçons, ces derniers étant soumis à d’autres formes de pression. 

Tous les parents ne cèdent pas à ces stéréotypes et élèvent leurs enfants différemment, c’est alors que la société et l’entourage prennent le relais : en témoignent les diktats au corps parfait, de l’épouse parfaite, de la mère parfaite, etc. Les femmes ont donc plus tendance à arriver dans le monde du travail avec ce souci de perfection et d’excellence qui s’ajoute à l’épuisement de la charge mentale

Bien heureusement, les temps changent et les stéréotypes tendent à être détectés et déconstruits. Et quand bien même ces clichés perdurent, les femmes possèdent toutes les capacités pour passer à l’action et vaincre ce syndrome de la bonne élève. 

Les répercussions du syndrome de la bonne élève 

Rappelons-le, le syndrome de la bonne élève ne relève pas de la maladie, mais il peut impacter fortement votre vie privée et professionnelle. Si vous lisez cet article, c’est que vous vous demandez certainement si vous êtes atteint de ce syndrome. Dit-on de vous que vous êtes rigoureux, ultra-perfectionniste, avec une capacité de travail démesurée

Vous-vous mettez une énorme pression, vous en faites dix fois trop, et pour vous, il n’y a pas d’autres options que l’excellence. La peur de l’échec vous terrifie, vous êtes dépendant du jugement extérieur, drogué à la reconnaissance et aux compliments de vos supérieurs et de vos proches. Bref, si vous vous reconnaissez dans ce rapide descriptif, il y a de grandes chances que vous soyez atteint du syndrome de la bonne élève. Les conséquences sur votre vie peuvent être : 

  • l’incapacité à savoir dire non ;
  • une charge de travail colossale ;
  • l’anxiété ;
  • un épuisement professionnel qui mène au burn out ;
  • une sous-rémunération et une inégalité salariale ;
  • un manque de confiance en soi ;
  • une carrière professionnelle qui stagne ;
  • une charge mentale augmentée ;
  • des problèmes de couple et familiaux, etc. 

Ce tableau est un peu déprimant, je vous le concède, mais pas de panique vous avez le pouvoir de vaincre le syndrome de la bonne élève en reprenant les rennes de votre vie et en commençant un travail sur soi

Syndrome de la bonne élève : 6 conseils pour le vaincre 

Conseil N°1 – Identifier ses atouts et ses qualités 

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Dans un premier temps, il est crucial de reprendre confiance en soi. Le syndrome de la bonne élève peut faire déplacer des montagnes en termes de travail, mais ce n’est pas pour autant synonyme de confiance et d’assurance. Bien au contraire, attendre indéfiniment la validation d’autrui démontre bien que nous n’avons pas conscience de nos qualités et de nos atouts.  

Si la vie m’a bien appris une chose, c’est que vous seul pouvez décider de votre valeur ! Ne laissez pas le pouvoir aux gens de vous dévaluer. Apprenez à identifier vos qualités et vos atouts, notez-les dans un joli carnet et répétez-les dans votre esprit comme un mantra. Voici deux exercices simples pour les identifier : 

  • revenez sur vos succès et vos réussites : quelles sont les qualités, les ressources dont vous avez fait preuve pour vous démarquer et réussir ?  
  • demandez de l’aide à vos proches : laissez-leur quelques jours pour vous donner chacun, une liste de 10 qualités.

En étant convaincu de votre force et de vos qualités, vous serez toujours aussi efficace, mais en restant serein et sûr de vous.

Conseil N°2 – Se libérer des attentes des autres 

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Il est important d’intégrer que vous êtes devenu un adulte et que vous n’êtes plus à l’école. Il existe évidemment des règles à respecter pour vivre en harmonie avec la société, mais en tant qu’adulte accompli et non en tant qu’enfant soumis à l’autorité. Que ce soit au sein de votre couple ou au travail, votre conjoint et votre manager ne sont pas vos professeurs. N’attendez pas d’eux qu’ils vous distribuent les bons et les mauvais points. 

Maintenant, que vous êtes parfaitement conscient de votre valeur, vous savez vous mettre au même niveau que vos interlocuteurs. Par exemple, au sein de votre entreprise, vous avez pu obtenir un poste grâce à vos compétences et à votre expertise, vous n’avez donc pas à être dépendant du jugement extérieur. Travaillez pour vous-même, la seule personne à combler, c’est vous. Voici trois astuces pour vous détacher des attentes des autres : 

  • soyez toujours proactif, agissez selon votre cœur sans rien attendre en retour ; 
  • sachez mettre des limites et respectez vous en premier ; 
  • n’idéalisez pas les personnes, ils ont des qualités et des défauts, comme nous tous.  

Si vous souhaitez prendre conscience de votre valeur à vitesse grand V et gagner en motivation pour vivre la vie dont vous avez toujours rêvé, participez à mon séminaire développement personnel, Destination Réussite.

Conseil N°3 – Définir ses souhaits et ses propres attentes 

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Vous voilà libéré des attentes des autres, il est maintenant important de vous pencher sur vos propres attentes et vos souhaits. Le syndrome de la bonne élève vous incite souvent à faire passer les désirs des autres avant les vôtres. Mais bien souvent, les personnes ne savent pas vraiment ce qu’elle désire, car elles ne se sont jamais penchées sur cette question. 

De quoi avez-vous vraiment envie ? Qu’est-ce qui vous fait réellement vibrer ? Quels sont vos objectifs professionnels et personnels ? Notez vos réponses sur papier, c’est le meilleur moyen pour faire que votre cerveau les intègre durablement. Ensuite, faites un point sur votre situation actuelle et définissez un plan d’action pour atteindre la vie de vos rêves.

Formulez clairement vos souhaits et vos attentes, d’abord à vous-même, ensuite à votre entourage et tout contribuera à votre réussite. Il ne s’agit pas d’une attitude égoïste, bien au contraire, en étant heureux et épanoui, vous ferez du bien autour de vous et au monde en général. Dans un avion, en situation d’urgence, le personnel navigant doit s’alimenter en oxygène en premier pour pouvoir être capable d’aider les autres. 😉

Conseil N°4 – Apprendre à dire non et à être bienveillant avec soi-même

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C’est sûrement la chose la plus compliquée pour une personne atteinte du syndrome de la bonne élève : oser dire non. Étant très dépendante du jugement d’autrui, elle craint de ne plus être aimée et estimée. Je vous assure pourtant que ce sera salutaire pour votre santé mentale. Si vous n’osez pas dire non, vous serez débordé au travail par des tâches qui ne sont pas les vôtres et vos collègues prendront l’habitude de vous les confier. Vous vivrez la même chose dans votre vie familiale, avec la charge mentale en plus. 

Être solidaire, travailler en équipe, s’entraider, c’est primordial dans la vie de tous les jours, mais il faut savoir mettre des limites pour prioriser ses propres tâches et ne pas vivre sous pression. Apprenez surtout à ne pas culpabiliser quand vous dites non car de facto vous vous dites oui et c’est une excellente chose. Votre bien-être est aussi précieux que celui de votre entourage. Quand vous dites non, vous pouvez y mettre les formes, proposer des alternatives, mais vous n’avez pas à vous justifier. 

Conseil N°5 – Travailler ses peurs 

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La peur, c’est une émotion d’anticipation qui nous informe d’un potentiel danger à venir et nous invite à nous protéger. Parfois, elles sont justifiées, mais bien souvent nous nous drapons dans des peurs qui ne se concrétisent jamais. La principale caractéristique de la peur, c’est qu’elle nous empêche de passer à l’action et de prendre des risques. Le syndrome de la bonne élève se nourrit de toutes vos peurs : 

  • la peur du regard des autres ;
  • la peur de l’abandon ;
  • la peur de l’échec ;
  • la peur de la critique ;
  • la peur de ne plus être aimé ;
  • la peur de se mettre en avant ;
  • la peur de dire non ;
  • la peur de tout au final. 

Il est important de savoir identifier vos peurs, de les évaluer et d’apporter les preuves concrètes du danger réel. Voici un petit protocole pour travailler sur vos peurs, les dépasser et passer à l’action : 

  • acceptez vos peurs comme une information utile qui vous invite à vous protéger ;
  • évaluez le niveau réel de la menace ;
  • identifiez et déstabilisez la croyance automatique : apporter des preuves concrètes du danger. Est-ce si grave ? Votre vie est-elle en danger ?
  • intégrez une pensée alternative qui va vous faire voir la situation sous un angle positif.

Conseil N°6 – Se faire accompagner par un coach   

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Il est parfois nécessaire pour évoluer et gagner du temps d’avoir recours à un regard extérieur. Entreprendre un coaching en développement personnel, c’est prendre le temps de vous soucier de vous, de mieux vous connaître, d’améliorer votre bien-être et votre épanouissement. Le coach va vous mettre face à vos contradictions avec bienveillance et vous faire prendre conscience de vos comportements automatiques et de vos croyances limitantes

Concernant le syndrome de la bonne élève, vous pouvez être conscient d’en être atteint sans pour autant pouvoir améliorer votre situation. Le coaching est particulièrement précieux pour débloquer ces situations et vous aider à vous transformer grâce à des outils puissants et efficaces.

Le coach est aussi là pour vous accompagner, vous motiver et vous faire prendre conscience de la merveilleuse personne que vous êtes. Il va vous aider à reprendre confiance en vous, la confiance étant le meilleur moyen de vaincre le syndrome de la bonne élève. 

Ce qu’il faut retenir 

Vous en savez maintenant un peu plus sur le syndrome de la bonne élève et comment parvenir à le vaincre. Ne culpabilisez pas d’en souffrir et allez toujours de l’avant. Je peux vous assurer que vous pouvez vaincre ce syndrome en passant à l’action et en suivant ces quelques conseils. Il suffit juste de le décider et de se lancer ! 😉 

Je vous rappelle les 6 conseils : 

  • Conseil N°1 – Identifier ses atouts et ses qualités ;
  • Conseil N°2 – Se libérer des attentes des autres ; 
  • Conseil N°3 – Définir ses souhaits et ses propres attentes ; 
  • Conseil N°4 – Apprendre à dire non et être bienveillant avec soi-même ;
  • Conseil N°5 – Travaillez sur ses peurs ; 
  • Conseil N°6 – Se faire accompagner par un coach.   

Que pensez-vous de ces conseils ? En avez-vous d’autres ? Partagez-les dans les commentaires ci-dessous, je serai curieux de les connaître. 

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À très vite,

Max